Sans titre (Oeil)
2002
Sans titre (Oeil)
2002
Domain | Dessin |
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Techniques | Encre de Chine et gouache sur papier |
Dimensions | 32,6 x 38,5 cm |
Acquisition | Achat, 2003 |
Inventory no. | AM 2003-321 |
Detailed description
Artist |
Anne-Marie Schneider
(1962, France) |
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Main title | Sans titre (Oeil) |
Creation date | 2002 |
Domain | Dessin |
Techniques | Encre de Chine et gouache sur papier |
Dimensions | 32,6 x 38,5 cm |
Inscriptions | Au revers D.MO.H.G. à 90°, au crayon : 2002 / AMS |
Acquisition | Achat, 2003 |
Collection area | Cabinet d'art graphique |
Inventory no. | AM 2003-321 |
Analysis
Avec sa participation à la Documenta X (1997) de Cassel et ses expositions au Frac Picardie (1997) et au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2003), Anne-Marie Schneider, ancienne étudiante de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dont elle est sortie diplômée en 1990, s’est imposée comme l’une des artistes singulières de sa génération. Également auteur de quelques sculptures, films en Super 8 et vidéos, c’est surtout à travers des œuvres réalisées au crayon, au fusain, à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache, qu’elle transcrit la réalité telle qu’elle la perçoit, à la télévision, dans la rue, dans ses rêves : ce sont tantôt des images de la vie de tous les jours (couturières clandestines, vendeurs à la sauvette, expulsion de sans-papiers, mais aussi quotidiennes exécutions de tâches ménagères), tantôt des images plus oniriques et énigmatiques, mêlant animaux, corps-objets et formes intermédiaires. Certains dessins à l’encre rappellent ceux de la dernière période de Philip Guston ; d’autres, comme ici, s’inscrivent dans un contexte plus expressionniste. Tous sont le fruit d’une nécessité existentielle de communication : « Mes dessins sont des lettres flottantes / sur la plage / page blanche / pattes blanches / mais parfois incisives, le crayon comme un scalpel. / Des boules de papiers dans la tête à en perdre la boule. Cette boîte de conserve / s’ouvre brutalement par trop de contenu, et se déplie. J’ai alors le sentiment souvent / de réparer avec mes doigts une toile d’araignée déchirée. »
Jonas Storsve
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007