Exhibition / Museum
Michael Snow : Sept films et "Plus tard"
13 Dec 1978 - 29 Jan 1979
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Michael Snow, né en 1929 à Toronto (Ontario), est un peintre, un sculpteur, un cinéaste, un photographe plasticien et un pianiste de jazz canadien. Il est aussi connu pour les films d'animation qu'il a conçus.
Dans les années 1950, il étudie la peinture et la sculpture, mais c'est par l’animation qu’il fera ses premiers pas au cinéma. Il continue la peinture et y expérimente les notions de cadre et bi-dimensionnalité. En 1956, Snow signe sa première exposition de films d’animation avec A to Z, qu’il décrit comme « deux chaises baisent ». Il orientera ensuite la plupart de ses travaux vidéo vers l’exploration lente de l’espace physique et temporel à travers une conception du cinéma comme sujet même du cinéma. En 1967, Michael Snow obtient le Grand Prix du quatrième Festival international du Film expérimental de Knokke-le-Zoute pour le film Wavelength (un zoom avant de 45 minutes dans un atelier jusqu’à une photo noir et blanc de vagues).
Standard Time (1967) est basé sur un panoramique circulaire et Back and Forth (1969) est rythmé par l’alternance de panoramiques horizontaux et verticaux. Dans La Région centrale (1970-1971), la caméra, plus libre, à vitesses variables, balaie de manière circulaire ou dessine des spirales dans un désert. Le cinéaste travaille aussi la durée et la contemplation d'un espace fixe. Par exemple dans Rameau’s Nephew by Diderot (1974). Ces expérimentations influenceront profondément la cinéaste Chantal Akerman.
Organisée en collaboration avec la Galerie Nationale du Canada cette exposition est la première monographie consacrée à l’artiste canadien Michael Snow.
Artiste pluridisciplinaire, Michael Snow y présente une trentaine d’œuvres, soit plus spécifiquement :
- Une installation sonore (Hearing Aid, 1976-1977) ;
- Deux projections de diapositives ;
- Une quinzaine de photographies en couleur et noir et blanc ;
- Huit films (d’une durée de 15 à 180 minutes) ;
- Deux sculptures ;
- Une œuvre fabriquée spécialement pour l’exposition itinérante (Plus Tard, 1977).
A l’exception d’un film datant de 1964, toutes les œuvres sont postérieures à 1966.
« Mes peintures sont réalisées par un cinéaste, mes sculptures par un musicien, mes films par un peintre, ma musique par un cinéaste, mes peintures par un sculpteur, mes sculptures par un cinéaste, mes films par un musicien, ma musique par un sculpteur… il arrive même qu’ils travaillent tous ensemble » déclarait-il en 1967.
Si les peintures sont absentes de cette présentation, c’est sans doute parce qu’elle est une sorte de célébration de l’art de la caméra dans l’œuvre de Michael Snow.
En 1967, Michael Snow, spécialiste du cinéma d’animation, obtient le Grand Prix du quatrième Festival international du Film expérimental de Knokke-le-Zoute pour le film Wavelength (un zoom avant de 45 minutes dans un atelier jusqu’à une photo noir et blanc de vagues). Le film Standard Time (1967) est basé sur un panoramique circulaire et Back and Forth (1969) est rythmé par l’alternance de panoramiques horizontaux et verticaux. Dans La Région centrale (1970-1971), la caméra, plus libre, à vitesses variables, balaie de manière circulaire ou dessine des spirales dans un désert. Le cinéaste travaille aussi la durée et la contemplation d’un espace fixe, comme dans Rameau’s Nephew by Diderot (1974).
A Paris, l’exposition est accompagnée d’un colloque organisé par le Centre Pompidou et le Centre culturel canadien et intitulé : L’image photographique comme processus d’expérimentation plastique à propos de l’œuvre de Michael Snow.
D’après le blog Histoire des expositions, carnet de recherche du catalogue raisonné des expositions du Centre Pompidou
When
every days except tuesdays