Cinema
La Horas del dia
11 May 2014
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YO TUVE UN CERDO LLAMADO RUBIEL
(J’AVAIS UN COCHON NOMMÉ RUBIEL)
de Jaime Rosales
Cuba, 1998, vidéo, 13’, coul., vostfr
Un vieux nostalgique d’opéra ne possède qu’une seule chose de valeur dans sa vie :
un gros cochon. Tous les soirs, il lui raconte une histoire sur Maria Callas. Un jour, dans
les rues de La Havane, un jeune lui vole son animal. Jaime Rosales aime voir cette
comédie comme un hommage au Voleur de bicyclettes.
Suivi de
LA HORAS DEL DIA
LES HEURES DU JOUR
de Jaime Rosales
Espagne, 2003, 35 mm, 103’, coul., vostfr
Avec Alex Brendemühl, Maria Antonia Martinez, Agata Roca
Abel vit avec sa mère dans un petit village de la périphérie de Barcelone. Sa vie s’organise
entre le petit commerce familial, la maison de sa mère, le lit de son amie, le square du coin
et les bars du quartier. Toujours les mêmes problèmes, les mêmes têtes et les mêmes
conversations. Cependant, sous l’apparence d’un homme calme et affable, s’ouvre un
abîme. Un abîme qui n’a aucune explication mais qui se répète irrémédiablement.
La Horas del Dia était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de
Cannes, en 2003.
« À la manière d’un Haneke espagnol, [Jaime Rosales] sait exacerber le drame par la durée
et la tenue des plans, sans s’aider d’une seule note de musique, ni céder à aucune
facilité de scénario. Mais il laisse aussi entrer dans son film la vie pas du tout glaciale de
Barcelone : des bars où les filles sont belles et sourient, la joie du copain qui se marie.
Chaleur, générosité, élan, tout contraste avec Abel : de marbre. […] On voudrait que
Jaime Rosales bouscule un peu cette vision, dérange sa belle cohérence. Mais on va sans
doute trop au cinéma : on croit toujours au coup de théâtre final, à l’arrivée de la
cavalerie. Ici, il n’y aura pas de sursaut de vie. Juste cet ennui, comme un parfum de mort.
D’ailleurs, le seul autre assassin auquel on pense devant Les Heures du jour n’est pas de
ces bouchers de l’écran : c’est l’atypique et fascinant héros du fameux roman de Patrick
Süskind, Le Parfum. L’insaisissable, l’invisible. Tout rend ce film superbement entêtant. »,
Frédéric Strauss, Télérama, mars 2004
When
From 7pm