Documentary film
Terre Adélie
Mario Marret
02 Apr 2022
The event is over
© Deutsche Kinemathek, Werner Herzog Film
Description au jour le jour de la vie des compagnons du camp de Port Martin pendant l'hivernage de février. Scientifiques et techniciens y partagent toutes les tâches dans des conditions parfois périlleuses.
© Deutsche Kinemathek, Werner Herzog Film
Terre Adélie, Mario Marret
France, 1952, noir et blanc, 28 min
Suivi par :
Images d’un été, Mario Marret
France, 1953, noir et blanc, 10 min
Film tourné lors de la première expédition polaire française en Antarctique. Le soleil triomphe de la longue nuit polaire. Ce ne sera pas un été comme les autres, pour la première fois, il y aura des hommes pour témoins. Ce dont se soucient fort peu les pingouins ou les phoques étendus sur la glace.
Allô ! Charcot, Mario Marret, Jacques Masson
France, 1960, noir et blanc, 15 min
« Allo! Charcot, répondez »… Tel est l’appel que lance chaque matin, en Terre Adélie, dans l’Antarctique, le radio de la base d’Urville à son collègue de Charcot, poste avancé creusé dans le névé à 300 kilomètres de là. Ce matin-là, Charcot ne répond plus…
Aptenodytes forsteri, Mario Marret
France, 1955, noir et blanc, 15 min
« Le rassemblement des manchots empereurs est l'image d'une société qui existe en soi, avec ses lois, ses rites et ses habitudes, que Marret observe avec l'oeil d'un ethnographe. À cette découverte d'animaux saisis dans leur vérité naturelle, la lumière hivernale de l'Antarctique apporte un nécessaire élément de fantastique. » (François Porcile)
En présence de François Porcile (réalisateur, historien du cinéma, essayiste et musicologue)
Mario Marret, de pôles en pôles
Difficile d'imaginer une vie plus romanesque que celle de Mario Marret, que l’on connaît surtout au cinéma pour être le coréalisateur d’À bientôt j’espère (1968) avec - encore lui ! - Chris Marker. Anarchiste et opérateur radio dans la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale, Marret devient en autodidacte caméraman puis cinéaste pour les expéditions Paul-Émile Victor. Proche du Parti communiste, il filme aussi l’indépendance guinéenne, participe à l’aventure des groupes Medvedkine qui se forment après À bientôt j’espère à Besançon puis à Sochaux. Ce personnage fantasque aux 1 000 vies et facettes s’établit comme psychanalyste au début des années 1970.
When
5pm - 6:30pm
Where
© Armor Films