Arte Povera, hier et aujourd'hui
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Arte Povera
En 1967, différents manifestes annoncent la naissance de l’Arte Povera qui regroupe le travail d’une jeune scène artistique italienne. Cette journée d’études se propose de réfléchir à cette identité artistique, d’interroger sa pertinence historique et de considérer sa lecture actuelle au sein du système de l’art contemporain.
Avec Bernard Blistène (Centre Pompidou), Frédéric Paul (Centre Pompidou), Valérie Da Costa (maîtresse de conférence), Tommaso Trini (professeur à l'académie des Beaux-Arts de Milan), Laura Iamurri (Professeure à l'Université de Rome), Margit Rowell (ancienne conservatrice au Musée Guggenheim de New York, MNAM de Paris et MoMA de New York), Gloria Moure (historienne de l'art), Didier Semin (Professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris), Piero Gilardi (artiste) et Ugo Nespolo (artiste).
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Arte Povera
Apparu dans les années 60, l’Arte Povera nourrit la volonté d’artistes italiens de s’opposer à l’américanisation du monde. En revendiquant l’art comme un retour aux sources, ses acteurs tournent la pauvreté des matériaux et des techniques utilisées en une véritable richesse et favorisent le geste créateur au détriment de l'objet fini. Ils rejettent également la qualification de mouvement, pour lui préférer celle d’attitude et adoptent un comportement qui consiste à défier l’industrie culturelle et plus largement la société de consommation.