The Third Memory
1999
The Third Memory
1999
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
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Techniques | 2 vidéoprojecteurs, 1 synchronisateur, 4 enceintes, 1 moniteur , 2 bandes vidéo, 16/9ème, PAL, couleur, son stéréo (anglais) 9'46, 1 bande vidéo, Pal, 4/3, 22' et articles de journaux et fluos. |
Acquisition | Coproduite en collaboration avec le Centre Pompidou, Paris, The Renaissance Society of the University of Chicago et The Bohen Foundation, New York. |
Inventory no. | AM 1999-154 |
Detailed description
Artist |
Pierre Huyghe
(1962, France) |
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Main title | The Third Memory |
Former title given by the artist | Re/Extended |
Creation date | 1999 |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
Techniques | 2 vidéoprojecteurs, 1 synchronisateur, 4 enceintes, 1 moniteur , 2 bandes vidéo, 16/9ème, PAL, couleur, son stéréo (anglais) 9'46, 1 bande vidéo, Pal, 4/3, 22' et articles de journaux et fluos. |
Printing | édition 1/4 + 1e.a. |
Acquisition | Coproduite en collaboration avec le Centre Pompidou, Paris, The Renaissance Society of the University of Chicago et The Bohen Foundation, New York. |
Collection area | Nouveaux medias |
Inventory no. | AM 1999-154 |
Analysis
The Third Memory est une œuvre essentielle dans l’histoire de l’art contemporain et des nouveaux médias, dont la réalisation complexe, dans le cadre d’une production du Centre Pompidou, a impliqué acteurs, décors, images d’archives, équipe technique de tournage, montage et mixage. Avec The Third Memory , Pierre Huyghe s’intéresse à la notion de mémoire et d’interprétation. Pour ce projet, il a recherché John Wojtowicz, l’auteur réel du fait divers – le braquage d’une banque à Brooklyn, New York, en 1972 – à partir duquel Sydney Lumet a écrit le scénario de Dog Day Afternoon . Pierre Huyghe lui propose dès lors de reprendre son rôle d’acteur principal, rôle qu’Al Pacino lui avait emprunté en copiant son jeu d’acteur sur des enregistrements télévisés (les médias étaient présents lors du braquage). Redevenu héros, John Wojtowicz réactive chaque jour, à chaque instant, la mémoire de ce fait divers et lui donne une place centrale dans l’histoire de sa vie. L’installation est composée de deux parties présentées dans deux salles : la première comporte quinze articles de presse et un documentaire télévisé, sélectionnés dans des archives ; la seconde présente une double projection réalisée par l’artiste, dans laquelle nous voyons John Wojtowicz conduire les acteurs et affiner son rôle pour rejouer une histoire qui n’est plus entièrement la sienne. Ainsi se superposent trois récits : celui de l’événement (la réalité), celui des médias (le document) et celui du film (la fiction).
Christine Van Assche
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007