SWITCH (Theory vs Everyday Experience)
1995
SWITCH (Theory vs Everyday Experience)
1995
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
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Techniques | 2 caméras de surveillance ; 1 moniteur de contrôle, 5 poupées, 1 sphère en fibre de verre, 2 ampoules sonores, 4 bandes vidéo couleur, son (anglais), 2 bandes sonores, (français) |
Dimensions | Salles de dimensions variables |
Duration | de 4min 29 à 35 min 05s |
Acquisition | Achat, 1996 |
Inventory no. | AM 1996-389 (1-8) |
Detailed description
Artist |
Tony Oursler
(1957, États-Unis) |
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Main title | SWITCH (Theory vs Everyday Experience) |
Former title given by the artist | Theory is everyday experience |
Creation date | 1995 |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
Techniques | 2 caméras de surveillance ; 1 moniteur de contrôle, 5 poupées, 1 sphère en fibre de verre, 2 ampoules sonores, 4 bandes vidéo couleur, son (anglais), 2 bandes sonores, (français) |
Dimensions | Salles de dimensions variables |
Duration | de 4min 29 à 35 min 05s |
Printing | Edition 1/1 |
Acquisition | Achat, 1996 |
Collection area | Nouveaux medias |
Inventory no. | AM 1996-389 (1-8) |
Analysis
Tony Oursler propose des installations faisant appel à une forme de théâtralisation et de narration qui exploite souvent la projection : notamment celle d’images de corps (ou fragments de corps) sur des sphères suspendues ou sur des poupées à tête parlante posées au sol. Supprimant certaines caractéristiques propres à la projection, comme celle de l’écran, l’artiste nous transporte dans des univers spectraux qui abordent les questions de l’humain et du non humain, ainsi que le rapport de la réalité à la fiction. En 1996, il reçoit une commande du Mnam afin de concevoir une installation pour des espaces du bâtiment habituellement non dédiés aux expositions. Il réalise alors les huit éléments de Switch , qui illustre les interrogations de l’artiste sur la notion de Moi, celle d’une identité générée par notre culture environnante sous l’emprise des médias. Switch est une œuvre narrative dont le récit se lit à travers les différents éléments, le plus souvent posés sur une poutre ou sous un escalier, que le visiteur découvre après en avoir entendu le son : poupée figurant un « réalisateur » à laquelle David Bowie a prêté ses traits, ou celles de deux « philosophes » qui dialoguent à partir de textes de Jean Baudrillard et de Paul Virilio, ou encore sphère en fibre de verre suspendue sur laquelle est projetée l’image d’un œil dont la pupille montre un minuscule écran de télévision. Deux voix, l’une féminine, aux propos positifs, l’autre masculine, aux propos négatifs, résonnent dans les couloirs arrière – elles surgissent en fait d’ampoules suspendues dans les toilettes. Enfin, les images des spectateurs entrant dans le bâtiment, qui rappellent celles d’une caméra de surveillance, sont projetées sur un mur, tissant des liens entre l’extérieur et l’intérieur, entre espace public et espace culturel.
Christine Van Assche
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliography
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La Coleccion, Obras maestras del Centre Pompidou Málaga / The Collection, Masterpieces of the Centre Pompidou in Málaga : Málaga, El Cubo, 28 mars 2015-30 mars 2017. - Madrid : éd. du Centre Pompidou / TF Editores, 2015 (sous la dir. de Brigitte Leal) (cit. p. 184 ; reprod. coul. p. 185) . N° isbn 978-84-15931-22-5
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