Machine vegetarian beast
1965
Machine vegetarian beast
1965
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
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Techniques | Bois peint, métal, caoutchouc et moteur |
Dimensions | 126 x 222 x 43 cm |
Acquisition | Achat de l'Etat 1972, attribution |
Inventory no. | AM 1976-1030 |
Detailed description
Artist |
Per Olof Ultvedt
(1927, Finlande) |
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Main title | Machine vegetarian beast |
Creation date | 1965 |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation mixte |
Techniques | Bois peint, métal, caoutchouc et moteur |
Dimensions | 126 x 222 x 43 cm |
Acquisition | Achat de l'Etat 1972, attribution |
Collection area | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventory no. | AM 1976-1030 |
Analysis
Per Olof Ultvedt est admis en 1945 à l’École supérieure des beaux-arts de Stockholm, dans la section peinture. Dès 1954, il crée sa première sculpture mécanique pour le décor du ballet de Lia Schubert donné au palais des Concerts de Stockholm. En 1955, il entre en contact avec Jean Tinguely et visite à Paris l’exposition « Le Mouvement » à la Galerie Denise René. S’ensuivront des collaborations et expositions aux côtés de Niki de Saint Phalle, Robert Rauschenberg, Martial Raysse, Daniel Spoerri et Jean Tinguely. Les œuvres qu’Ultvedt réalise dans les années 1960 témoignent de son intérêt accru pour le mouvement et s’inscrivent dans une époque qui cherche à redéfinir l’espace et les champs d’intervention de l’art. L’artiste crée alors nombre de sculptures animées, sortes de machines célibataires, et entend, dans sa démarche, se rapprocher d’un public nouveau, dont il cherche à favoriser la participation. Le spectateur peut ainsi animer les objets, ou même les démolir. Machine Vegetarian Beast, construction constituée de planchettes mal découpées, de courroies de transmission et animée par un moteur, est particulièrement significative de l’évolution des machines d’Ultvedt vers plus de complexité et des formats plus importants. Cette œuvre offre au regard du spectateur une composition objective et arbitraire à la fois, puisqu’elle n’est jamais fixe. Participant d’une révolte contre l’ordre établi, sonorisée par les grincements et couinements volontiers anarchiques, tel un dispositif dadaïste, l’œuvre entend libérer l’individu en proposant une vision irrationnelle du mouvement et de ce qui l’entoure.
Jean-Pierre Bordaz
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliography
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