Personnage debout
1916
Personnage debout
1916
"ln my Cubist sculpture I have always wished to retain the sense of organic life, of humanity."
ln this almost abstract construction, comparable to an architecture that plays with alternating full and empty spaces, only a little notch scored in the highest volume indicates a head. As for the body, it results from the assemblage of cylindrical volumes and sharp-edged surfaces. ln his biography My life in Sculpture, Jacques Lipchitz explains how much this work "really embodies the ideas that possessed [him]. The arches and gashes give it the appearance of a Gothic tower."
Domain | Sculpture |
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Techniques | Plâtre |
Dimensions | 109,2 x 27,4 x 20,2 cm |
Acquisition | Donation de Jacques et Yulla Lipchitz Foundation, 1976 |
Inventory no. | AM 1976-823 |
Detailed description
Artist |
Jacques Lipchitz
(1891, Empire Russe - 1973, Italie) |
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Main title | Personnage debout |
Creation date | 1916 |
Domain | Sculpture |
Techniques | Plâtre |
Dimensions | 109,2 x 27,4 x 20,2 cm |
Acquisition | Donation de Jacques et Yulla Lipchitz Foundation, 1976 |
Collection area | Arts Plastiques - Moderne |
Inventory no. | AM 1976-823 |
Analysis
Avec l’obélisque fendu de Sculpture (1916), également au Musée, Personnage debout (cat. rais. n° 46) représente la période la plus abstraite de l’œuvre de Lipchitz. Après ses essais de « figures démontables », conçues comme des constructions en panneaux de bois coulissants, il renoue avec les techniques traditionnelles du plâtre et de la pierre taillée dans le but, comme il le confie à Jules Romains, « de créer un art aussi pur que du cristal », matérialisé ici par un assemblage de volumes cylindriques et de plans biseautés aux arêtes tranchantes. Seul le signe elliptique d’une double virgule, désignant la naissance de la tête, renvoie à l’ordre figuratif cette composition envisagée comme une forme d’architecture. « Personnage debout incarne bien des idées qui m’habitaient […]. Les arches et les entailles […] lui donnent une impression de tour gothique » ( My Life in Sculpture , New York, Viking Press, 1972, p. 37). L’élégance et la finesse de cette figure longiligne rappellent aussi les constructions en bois contemporaines de Laurens. On la retrouve, magnifiée par un éclairage crépusculaire, au centre des photographies de Brassaï illustrant l’article de Maurice Raynal, « Dieu – table – cuvette. Les ateliers de Brancusi, Despiau, Giacometti, Laurens, Lipchitz, Maillol », publié dans Minotaure (n° 3-4, décembre 1933).
Wilkinson signale une pierre unique (cat. rais. I, n° 45, New York, Guggenheim), également exposée chez Jeanne Bucher en 1930, reproduite en marge de l’article de Jacques Baron, « Jacques Lipchitz », dans le n° 1 de Documents , en 1930, ainsi qu’une édition en bronze à sept exemplaires (cat. rais. n° 46), dont deux sont au Sprengel Museum de Hanovre et au Saint Louis Art Museum, Missouri.
Brigitte Leal
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007