Constellation
[1943]
Constellation
[1943]
"The Constellations are stabiles with several disparate elements, colours and forms. With them, Calder opened himself up to a new field of exploration." (James Johnson Sweeney, curator and art critic)
First exhibited in the Pierre Matisse gallery in New York in 1943, Alexander Calder's Constellations consisted of little pieces of biomorphic wood linked together by thin metal rads. ln its initial state, this version included a vertical element placed on the floor (private collection). Often compared to Joan Miró's (1940-1941). Calder's three-dimensional Constellations confirm his fascination with the cosmos and the poetry of space.
Domain | Sculpture |
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Techniques | Bois peint et fil de fer |
Dimensions | 62 x 79 x 40 cm |
Acquisition | Don de l'artiste, 1967 |
Inventory no. | AM 1530 S |
Detailed description
Artist |
Alexander Calder
(1898, États-Unis - 1976, États-Unis) |
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Main title | Constellation |
Former title | Constellation avec cadran solaire |
Creation date | [1943] |
Domain | Sculpture |
Techniques | Bois peint et fil de fer |
Dimensions | 62 x 79 x 40 cm |
Acquisition | Don de l'artiste, 1967 |
Collection area | Arts Plastiques - Moderne |
Inventory no. | AM 1530 S |
Analysis
En 1943, Pierre Matisse consacre toute une exposition à la présentation d’une nouvelle série de sculptures apparues vers 1940 dans l’œuvre de Calder : les Constellations (« Calder : Constellations », New York, 15 mai-15 juin), qui seront intégrées dans la première grande rétrospective « Calder » du MoMA (« Alexander Calder : Sculptures and constructions », 29 septembre 1943-16 janvier 1944). Les Constellations sont constituées de petites pièces en ébène, aux formes biomorphiques couvertes de couleurs éclatantes, qui sont reliées entre elles par des filins. Elles forment des compositions à la fois éclatées et dynamiques, comme des astres projetés dans l’espace, mais rigoureusement structurées et stables. Dépourvues de socle, elles peuvent se poser au sol ou se placer contre un mur. Un dessin préparatoire annoté par Calder et une photographie de la pièce, installée en 1946 à la galerie Louis Carré à Paris, montrent l’état initial de la sculpture envisagée comme un cadran solaire, devant lequel Calder avait posé une aiguille biomorphe en bois coloré. Cet élément (coll. M. et Mme Adrien Maeght) avait été vendu séparément à Aimé Maeght avant le don de l’œuvre par Calder au Musée. Les formes en bois ont pu être rapprochées des concrétions visibles dans les paysages contemporains de Tanguy, qui étaient également présentés en 1940 chez Pierre Matisse, et les compositions comme les titres des œuvres évoquent les « Constellations » (1940-1941) de Miró, exposées pour la première fois par Pierre Matisse en 1945. Mais ces sculptures en apesanteur appartiennent au seul monde de Calder, hanté depuis les années 1930 par des formes cosmiques et stellaires qui constituent une poétique de l’espace.
Brigitte Leal
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007