Treppe (Escalier)
2003
Treppe
(Escalier)
2003
Magnus Von Plessen belongs to the generation of German artists that appeared on the art scene in the first decade of the 21st century. His oil paintings reproduce mental images through portraits, architecture or landscapes. In Treppe, which was exhibited at the Venise Biennale show in 2003, the artist has shifted to large-size painting in which the subject is less defined. This architectural vision, a staircase, is rendered with large brush strokes which occasionally become strips of material positioned in parallel to one another on the canvas and which develop the subject. The work produces a sense of the complexity and incompletion of an interior world in which something always seems to be missing.
Domain | Peinture |
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Techniques | Huile sur toile |
Dimensions | 280 x 173 cm |
Acquisition | Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne, 2004 |
Inventory no. | AM 2004-172 |
Detailed description
Artist |
Magnus von Plessen
(1967, République fédérale d'Allemagne) |
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Main title | Treppe (Escalier) |
Creation date | 2003 |
Domain | Peinture |
Techniques | Huile sur toile |
Dimensions | 280 x 173 cm |
Acquisition | Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne, 2004 |
Collection area | Arts Plastiques - Création contemporaine et prospective |
Inventory no. | AM 2004-172 |
Analysis
Magnus von Plessen appartient à cette génération de peintres allemands récemment apparus sur la scène artistique. De nombreuses expositions personnelles ont marqué le début de sa carrière internationale, à PS1 à New York ou encore au K21 à Düsseldorf. Son travail à l’huile sur toile consiste à restituer des images mentales à travers des portraits, des architectures ou des paysages. Comment peindre une image intérieure ? Telle est la question qui anime cet œuvre, débuté en 1999 avec un petit portrait de femme – celui de l’Augustine hystérique de Charcot –, qui tente de produire une peinture dégagée de la photographie. Depuis ce premier portrait et jusqu’aux tableaux de plus en plus déconstruits, Von Plessen a élargi sa touche et joué avec des parties blanches en réserve pour construire des figures ou des sujets de moins en moins dessinés, induisant un trouble voulu et maîtrisé sur ce qui est vu. La prégnance sensuelle de la surface s’est affirmée avec de larges rayures parallèles qui créent une sensation de sédimentation picturale. Le dessin a été évacué, la temporalité de la peinture ou le temps du geste se sont fondus avec le sujet. Treppe , exposé en 2003 à la Biennale de Venise, marque un tournant vers des tableaux de grand format où le sujet apparaît de moins en moins défini. Cette vision d’architecture, une cage d’escalier, est rendue au moyen de larges touches, qui deviennent parfois des bandes de matière placées parallèlement les unes aux autres sur la toile et construisent le sujet. L’œuvre confère un sentiment de complexité et d’inachèvement, celle d’un monde intérieur où quelque chose semble toujours manquer. Comme le remarque Pontus Hultén : « ce que l’on rencontre chez Magnus von Plessen, c’est le mystère de la simplicité ».
Christine Macel
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007