La Blouse roumaine
avril 1940
La Blouse roumaine
avril 1940
The ornamental embroideries of the blouse are actually the main topic here, as the painter showed great interest in all types of fabrics.
Matisse was moved by the graphic beauty of motifs in craftsmanship that he collected. He conveys his exaltation, smoothing out details, streamlining lines and creating colour blocks, as the stylisation of the oak leaves central ornaments suggests it. The blouse billows out, becoming pictorial space as much as metaphor. 11 photographs show the various stages of creation for this portrait, gradually erasing the young girl to better emphasise the embroidered blouse.
Domain | Peinture |
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Techniques | Huile sur toile |
Dimensions | 92 x 73 x 2,5 cm |
Acquisition | Don de l'artiste à l'Etat, 1953 |
Inventory no. | AM 3245 P |
On display:
Museum, level 5, central aisle
Detailed description
Artist |
Henri Matisse
(1869, France - 1954, France) |
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Main title | La Blouse roumaine |
Former title | Jeune fille : la blouse roumaine ; La blouse paysanne ; La Blouse paysanne roumaine, fond rouge |
Creation date | avril 1940 |
Place of production | Peint à Nice à l'Hôtel Régina de décembre 1939 à avril 1940 |
Domain | Peinture |
Techniques | Huile sur toile |
Dimensions | 92 x 73 x 2,5 cm |
Inscriptions | S.D.B.G. : Henri Matisse. 40 |
Acquisition | Don de l'artiste à l'Etat, 1953 |
Collection area | Arts Plastiques - Moderne |
Inventory no. | AM 3245 P |
Analysis
Matisse a travaillé cette toile pendant six mois, du 5 octobre 1939 au 9 avril 1940. Mais l’origine du motif est un peu plus ancienne. Dès 1936, des blouses brodées à larges manches revêtent le modèle (alors Lydia Delectorskaya) dans certains des magnifiques dessins à la plume publiés dans le no 3-5 de Cahiers d’art. De nombreuses autres études dessinées, plus ou moins directement liées au tableau, sont réalisées fin 1939, d’après Micheline Payot, « brune, belle, l’esprit vif », selon le témoignage de Lydia Delectorskaya.
Matisse a d’autre part fait photographier, comme c’était son habitude depuis 1935, certaines des étapes les plus significatives de la longue élaboration de cette toile, posée par le même modèle. Dans un parti volontairement didactique, onze grands tirages encadrés de ces photographies ont été accrochés sur les cimaises de la galerie Maeght, en décembre 1945, autour de la toile – démonstration voulue par Matisse pour faire comprendre enfin que la « simplicité » à laquelle il parvenait (et qu’on lui reprochait) n’était pas une évidence miraculeusement atteinte, mais le résultat d’un difficile travail d’élimination. La même séquence figure dans le film documentaire réalisé en 1945-1946 par François Campaux.
De fait, La Blouse roumaine pouvait apparaître comme un objet de démonstration privilégié. Au départ, un fond fleuri (apparemment le même que celui de Figure décorative sur fond ornemental), un modèle coiffé en boucles et coques brunes à la mode de l’époque, vêtu de la « belle blouse roumaine ancienne, une blouse de broderie au petit point vieux rouge » et d’une jupe également imprimée de motifs de fleurs, en position assise, de biais sur un siège recouvert de tissu à carreaux. À l’arrivée, en avril 1940, tous ces détails ont été supprimés, grattés ou recouverts. Sur un fond rouge uni, la figure s’est déployée, et le visage redressé surgit comme une fleur de l’épanouissement des manches blanches immenses, qui occupent toute la largeur de la toile, au-dessus de la jupe désormais bleue. Cet accord tricolore, l’élan des motifs décoratifs simplifiés, les courbes organiques qui magnifient la ligne des épaules, expriment la vitalité, l’énergie, comme les lignes de construction rayonnant autour du Portrait de mademoiselle Yvonne Landsberg (1914, Philadelphia Museum of Art).
Dans une toile jumelle, commencée en janvier 1940, mais reprise et achevée le 4 octobre, au retour d’un exode mouvementé, les mêmes manches semblables à des ailes sont repliées, et la figure aux yeux fermés est abritée au creux des bras : deux attitudes opposées qui sont peut-être la traduction plastique, inconsciente, de l’ambivalence des sentiments qui agitaient Matisse au moment où débutait une nouvelle guerre en Europe. Il ne pouvait manquer – il l’a dit et écrit bien des fois – d’être profondément assombri et angoissé par la situation. Il ne pouvait manquer aussi d’espérer, et de résister à sa manière, en restant en France (des invitations à se rendre en Amérique du Sud ou du Nord lui avaient été adressées avant l’été 1940), et en continuant à travailler du mieux possible.
Matisse déposa La Blouse roumaine au Musée, d’abord provisoirement, pour remplacer un tableau parti en exposition. Il en fit ensuite don au Musée par une déclaration datée du 21 octobre 1949.
Isabelle Monod-Fontaine
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
Analysis
Pour les œuvres des années 1940-1941, et notamment pour La Blouse roumaine et pour Nature morte au magnolia, nous disposons également d'une documentation exceptionnelle. Car Matisse a fait photographier chacun des états — nombreux — de ces deux peintures sur lesquelles il a travaillé respectivement neuf et six mois.
Le peintre avait recours, depuis 1935 précisément, à ce procédé de contrôle du travail en cours. Mais seuls les familiers, les amis, ceux qui étaient directement intéressés à son travail, avaient la possibilité de prendre connaissance de ces photographies. Après la guerre, Matisse accepta de diffuser, (à des fins pédagogiques ? ), certaines d'entre elles. Il en parle à certains critiques, tels Léon Degand, qui l'interviewe pour Les Lettres Françaises en octobre 1945 : « J'ai ma conception dans ma tête, et je veux la réaliser. Je peux, très souvent, la reconcevoir... Mais je sais où je veux en arriver. Les photographies en cours d'exécution du travail me permettent de savoir si la dernière conception est plus conforme que les précédentes, si j'ai avancé ou reculé. »1
Et surtout en décembre 1945, la galerie Maeght, dont c'est la première manifestation à Paris, expose six peintures de Matisse2 accompagnées de leurs « études photographiques » datées et encadrées comme des toiles — soit trois états de Nature morte au magnolia, et treize états de La Blouse paysanne (entre le 5 novembre 1939 et le 20 avril 1940). Cette initiative eut naturellement un retentissement important dans la presse de l'époque :
Claude Roger-Marx, « L'esquisse et le tableau. A propos de la présentation de quelques toiles d'Henri-Matisse », {Arts et Spectacles, 5-20 décembre 1945) :
«... Pour son inauguration, la galerie Maeght a pris l'heureuse initiative de poser, ou plutôt d'exposer au grand jour, un débat passionnant. Elle a obtenu d'un des coloristes les plus raffinés qui soient — fascinateur d'une jeunesse qui ne reconnaît que de trop loin Delacroix, Manet, Van Gogh et Gauguin — qu'il montre au public de récentes toiles et leurs esquisses. Aveux d'autant plus étonnants que Henri Matisse, substituant à la perspective, au modelé occidental et à toute représentation littérale la coloration par aplats des formes, multipliant les transpositions cursives et soulignant des partis de déformation, pratique aux yeux du vulgaire le contraire de ce qu'on appelait autrefois une peinture "faite". Quatre figures et deux natures mortes — La Jeune fille à la pelisse, Dormeuse a la table violette, La France, La Blouse paysanne, Nature morte au coquillage, Nature morte au magnolia — sont donc réunies rue de Téhéran, entourées d'agrandissements photographiques qu'on encadra comme des toiles de manière à montrer les vicissitudes par lesquelles chacune d'elle est passée. Il s'agit là, pour emprunter au graveur son vocabulaire, d'états successifs. Nous assistons à une naissance au ralenti et voyons se modifier légèrement sous nos yeux les rythmes, les valeurs, changer la répartition des pleins et des vides, une même quantité d'espace prendre une densité différente, les volumes se réduire ou s'amplifier, tel ornement se préciser ou disparaître, tel fond se meubler ou s'unifier, telle dominante chanter plus fort ou se taire. Matisse, par ce mode de présentation, a voulu, je pense, démontrer qu'il était peu d'oeuvres aussi voulues — donc aussi finies — que les siennes, qu'ici c'est au prix de sacrifices, là d'amplifications, ailleurs par l'introduction d'éléments plastiques nouveaux qu'il arrive à se satisfaire; une fois de plus, il tient à prouver qu'il ne lui suffit pas d'agréments d'aspect, de charmes faciles, et que ses dons d'harmoniste comptent beaucoup moins à ses yeux que ses facultés d'organisateur...»
Synchrone, « Les dessous d'un Matisse », Temps présent, janvier 1946 : «... Or devant quelques états des magnifiques toiles de Matisse que nous avons vus entourer ces dernières à la galerie Maeght, nous sommes restés rêveurs et pleins d'admiration. Ainsi il y a tout cela derrière un Matisse! Sans doute, les autres peintres jettent de nombreux croquis sur le papier avant d'attaquer leur ouvrage; quelquefois ils le refont, comme Matisse. Mais ici nous avons moins de points de départ différents que de modifications au fur et à mesure qu'elles s'incarnent. Cependant, Matisse appuie toujours son œuvre sur la nature vivante, ne l'oublions pas, différent en cela de Picasso ou de Braque, qui interrogent leurs souvenirs, leur armoire à sensations. Mais une toile de Matisse est une chose qui reçoit une éducation sévère, un arbuste qui se taille, s'émonde, se cultive. Œuvre d'intelligence autant que de sensibilité, ou plutôt une œuvre où l'intelligence prend possession de la sensibilité. Quelques états de ces toiles, et notamment de La Blouse roumaine, sont justement ceux de la sensibilité. Nous en avons vu treize. Quelques-uns avaient la chaleur communicative, la sensualité romantique des Delacroix. Mais Matisse les a sacrifiés, détruits. Ce n'est pas ça qu'il voulait. « Le chef-d'œuvre inconnu » de Balzac a frappé les imaginations des peintres d'aujourd'hui — et de Cézanne en premier lieu. Tous ceux qui rêvent d'absolu ont tendance à supprimer de la page peinte le plus de détails qu'ils peuvent, non pour les nier, mais pour les réduire à des valeurs, à des expressions plastiques, à des signes. Chez Matisse, qui procède, on le constate, surtout par élimination, le signe est le but que se propose d'atteindre l'expression colorée. »
La Blouse roumaine, décidément objet privilégié de démonstration, figure enfin dans le remarquable film réalisé par Campaux en 1945-19463, qui déroule la suite des états photographiés jusqu'au tableau achevé, dans une séquence passionnante. Dans le même film, on peut voir Matisse dessiner, et peindre, dans la séquence non moins célèbre — à mettre en relation avec le processus d'élaboration visible dans les photographies — filmée au ralenti, où son pinceau erre, comme suspendu, traçant des contours dans l'espace, avant d'attaquer la toile blanche.
La Blouse roumaine est en effet le fruit d'un long mûrissement, non seulement parce que travaillée et reprise pendant six mois, mais parce que l'origine même du motif est plus ancienne : « On trouve une blouse dite "roumaine" au moins dès 1936, dans de nombreux dessins à la plume (reproduits dans Cahiers d'Art, 1936, n° 3-5), et Matisse la peint en 1937 (cf. par exemple le tableau du Art Museum de Cincinnati) »4.
En 1940, Matisse peint cette blouse roumaine, avec sa connotation de rouge, dans plusieurs tableaux, outre le nôtre, Nature morte à la dormeuse, Jeune fille au fauteuil jaune, et Le Rêve de 1940. C'est à propos de ce dernier tableau qu'il écrit à un ami roumain, Théodor Pallady : « J'ai trouvé une belle blouse roumaine ancienne, une blouse de broderie au petit point vieux rouge, qui a dû appartenir à une princesse et j'en désirerais bien d'autres que j'échangerais contre un beau dessin...» Il ajoute cette phrase qui pourrait s'appliquer aussi au tableau du MNAM: « Voilà un tableau qui a duré un an — ceux qui ne verront que la façon dont j'ai représenté la chevelure et la broderie de l'épaule croient que je suis un farceur — mais toi... tu sais. »5
Le Rêve de 1940 et La Blouse roumaine ont été accrochés, dans l'appartement parisien de Matisse, boulevard Montparnasse, disposés symétriquement de part et d'autre d'un tableau ancien. On est tenté, en effet, de les confronter, terme à terme : dans le tableau du MNAM, le modèle redressé frontalement — par rapport au point de départ, voir les photographies des premiers états — fait maintenant face au spectateur, et le visage surgit comme une fleur6 de l'épanouissement des larges manches. Ces courbes comme organiques qui magnifient la ligne des épaules, rappellent la vitalité émanant des lignes de construction déployées autour d'Yvonne Landsberg (1914).
Dans Le Rêve de 1940, les mêmes manches semblables à des ailes sont repliées, la figure aux yeux fermés est abritée au creux des bras : deux attitudes opposées qui sont peut-être la traduction plastique, inconsciente, de l'ambivalence des sentiments qui agitaient Matisse dans cette période troublée. Il ne pouvait manquer — il l'a écrit et dit bien des fois — d'être profondément assombri et angoissé par la situation de la France, il ne pouvait manquer aussi d'espérer, et de résister, en continuant à travailler, en choisissant de rester.7
Matisse déposa l'œuvre au MNAM, d'abord provisoirement, pour remplacer un tableau parti en exposition. Il en fit ensuite don au Musée par une déclaration datée du 21 octobre 1949.
Isabelle Monod-Fontaine
Notes :
1. « Matisse à Paris », propos recueillis par Léon Degand, Les Lettres Françaises, n° 76, 6 octobre 1945.
2. « Henri Matisse, peintures », Paris, galerie Maeght, 7-29 décembre 1945.
3. Henri Matisse, 1945-1946. Film 16 mm, noir et blanc, 25', réalisé par François Campaux; textes de Jean Cassou, musique de César Franck.
4. Dominique Fourcade, note 40, p. 185, in Henri Matisse, Écrits et propos sur l'art, édition établie par Dominique Fourcade, Paris, Hermann, 1972.
5. Lettre de Matisse à Théodor Pallady, publiée dans Secolul 20, n° 6, 1965, et dans le catalogue de l'exposition Henri Matisse. Exposition du centenaire, Paris, Grand Palais, avril-septembre 1970.
6. On peut penser ici à certains portraits de Françoise Gilot par Picasso (par exemple Femme dans un fauteuil, 3 juillet 1946, Zervos, XIV, n° 137).
7.Le 19 mai 1940, Matisse quitte Paris, reste quelque temps à Ciboure (jusqu'au 17 juin), et ne parvient à Nice que fin août. Il a renoncé à se rendre au Brésil: « Il me semble que j'aurais déserté. Si tout ce qui a une valeur file de France, qu'en restera-t-il, de la France ? » écrit-il à Pierre Matisse le 1" septembre 1940. Il déclinera aussi une invitation à se rendre à San Francisco (cf. « Pierre Schneider, Matisse, Paris, Flammarion, 1984 », p. 737).
Source :
Extrait du catalogue Œuvres de Matisse, catalogue établi par Isabelle Monod-Fontaine, Anne Baldassari et Claude Laugier, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1989
Events
Bibliography
Henri Matisse - peintures, dessins, sculptures : Paris, Galerie Maeght, 7-29 décembre 1945 (cat. n° 2 (titré "La Blouse paysanne", daté "1940", présenté avec 13 états photographiques datés))
24 oeuvres d''Henri Matisse : Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, mai 1946 (cat. n° 11 reprod.)
Peintures et sculptures contemporaines : Avignon, Palais des Papes, 27 juin-30 septembre 1947. - Paris : Impr. Jourde et Allard, 1947 (cat. n° 128 reprod. p. 33 fig. 28)
Die Meister französischer Malerei der Gegenwart : Fribourg-en-Brisgau, Friedrichsbau, 20 octobre-23 novembre 1947 (Album publié à l''occasion de l''exposition) (cat. n° 28 reprod. coul.)
LEJARD (André). - Henri Matisse. - Paris : Fernand Hazan, 1948 (cit. p. 5 et reprod. coul. pl. 12, couverture)
BARR (Alfred H.). - Matisse, his art and his public. - New York : The Museum of Modern Art, 1951 (cit. p. 260, 267)
BARR (H. Alfred). - Matisse : his art and his public. - New York : The Museum of Modern Art, 1951 (cit. p. 260, 267)
DIEHL (Gaston). - Henri Matisse. - Paris : Pierre Tisné, 1954 (notices par Agnès Humbert) (cit. p. 91, 102, 156 et reprod. p. 63, 64 (avec études préparatoires))
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Robinson (Anette), Bréda (Isabelle).- Tableaux choisis, Matisse au Musée national d''art moderne.- Paris, Centre Georges Pompidou 1993 (cit. p. 61-63 et reprod. coul. p. 60) . N° isbn 2-85850-694-9
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ROBINSON (Anette), Tableaux choisis Matisse au Musée national d''art moderne Centre Georges Pompidou .- Paris : éd. Centre Georges Pompidou/ éd. Scala, 1993 (avec la collaboration d''Isabelle Bréda) (cit. p. 61-63 et reprod. coul. p. 60) . N° issn 2-85850-694-9
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Matisse, la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d''art moderne : Lyon, Musée des Beaux-Arts, 2 avril-28 juin 1998. - Paris : éd. Centre Pompidou (sous la dir. de Claude Laugier, Isabelle Monod-Fontaine et Philippe Durey) (cit. et reprod. coul. p. 61, 4e de couverture) . N° isbn 2-85850-946-8
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La Collection du Centre Georges Pompidou : un parcours au musée d''art moderne de la Ville de Paris. - Paris : éd. du Centre Pompidou/Paris-Musées/Les Musées de la Ville de Paris, 1998 (cit. et reprod. coul. p. 41) . N° isbn 2-85850-989-1
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Matisse et la couleur des tissus : Le Cateau-Cambrésis, Musée départemental Matisse, 2004. - Paris : Gallimard, 2004 (ill. 57 reprod. coul. p. 204 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 2-07-011788-x
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Matisse : Processus / Variation : Tokyo, Musée national d''art occidental, 10 septembre-12 décembre 2004. - Tokyo : Kokuritsu Seiyo Bijutsukan , 2004 (sous la dir. d''Isabelle Monod-Fontaine, Masayuki Tanaka et Chika Amano) (cat. n° 66 cit. p. 138 (fig.15) et reprod. coul. p. 139) . N° isbn 4-906536-28-x
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Collection Art Moderne :[Catalogue de] La collection du Centre Pompidou/Musée national d''art moderne. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 2006 (sous la dir. de Brigitte Leal) (cit. p. 452 et reprod. coul. p. 453) . N° isbn 978-2-84426-317-9
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Collection Art graphique : [Catalogue de] La collection du Centre Pompidou, Musée national d''art moderne - Centre de création industrielle. - Paris : éd. Centre Pompidou, 2008 (sous la dir. d''Agnès de la Beaumelle) (cit. p. 208) . N° isbn 978-2-84426-371-1
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Ils ont regardé Matisse. Une réception abstraite Etats-Unis / Europe 1948 - 1968 : Cateau-Cambrésis, Musée départemental Matisse, 15 mars-14 juin 2009. - Cateau-Cambrésis/Montreuil : éd. Musée départemental Matisse/éditions Gourcuff Gradenigo, 2009 (sous la dir. de Eric de Chassey et Emilie Ovaere, édition bilingue) (cit. p. 241 et reprod. coul. p. 240 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-35340-060-7
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100 Chefs-d''oeuvre du XXe siècle dans les collections du Centre Pompidou.- Paris : éd. Centre Pompidou, 2010 (cit. et reprod. coul. p. 59) . N° isbn 978-2-84426-464-0
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Matisse, in search of true painting : New York : The Metropolitan Museum of Art, 4 décembre 2012-17 mars 2013 (fig. 81 cit. p. 148, 152 et reprod. coul. p. 152 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-1-58839-467-5
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Matisse : paires et séries : Paris, Centre Pompidou, 7 mars-18 juin 2012 (sous la dir. de Cécile Debray) (cit. p. 181, 185-193, 279 et reprod. coul. p. 186 (daté "novembre 1939-avril 1940")) . N° isbn 978-2-84426-555-5
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Matisse - La Figura. La forza della linea, l''emozione del colore : Ferrare, Palazzo dei Diamanti, 22 février-15 juin 2014. - Ferrare : Fondazione Ferrara Arte, 2014 (sous la dir. d''Isabelle Monod-Fontaine) (cit. p. 185-186 (œuvre non exposée)) . N° isbn 978-88-89793-16-9
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Sylvette, Sylvette, Sylvette. Picasso and the Model : Brême, Kunsthalle Bremen, 22 février 2014-22 juin 2014. - Munich/Londres/New York : Prestel Verlag, 2014 (fig. 4 cit. p. 63 et reprod. coul. p. 63 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-3-7913-6530-5
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Matisse en son temps. Exposition organisée par le Centre Pompidou avec la participation de collections suisses : Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 20 juin-22 novembre 2015 (sous la dir. de Cécile Debray) (cit. p. 153 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-88443-155-2
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Henri Matisse. Le laboratoire intérieur : Lyon, Musée des Beaux-Arts de Lyon, 6 décembre 2016-6 mars 2017 [dossier de presse] (cit. p. 24 (oeuvre non exposée))
Henri Matisse. Le laboratoire intérieur : Lyon, Musée des Beaux-Arts, 2 décembre 2016-6 mars 2017. - Paris/Lyon : Hazan/Musée des Beaux-arts, 2016 (sous la dir. d’Isabelle Monod-Fontaine) (fig. 46 cit. p. 229 et reprod. coul. p. 228 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-7541-0976-5
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Picasso 1947. Un don majeur au Musée national d''art moderne : Paris, Musée national Picasso-Paris, 24 octobre 2017-27 janvier 2018. - Paris : Musée national Picasso-Paris / Editions du Centre Pompidou, 2017 (sous la dir. de Brigitte Leal, Camille Morando, Emilie Bouvard et Colette Morel ; exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou) (cit. p. 9 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 979-10-93056-16-6
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Matisse - Métamorphoses : Zurich, Kunsthaus, 30 août-8 décembre 2019 // Nice, Musée Matisse, 7 février-6 mai 2020. -Zurich : Verlag Scheidegger & Spies AG, 2019 (fig. 108b cit. p. 124-125, 128 et reprod. p. 136 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-3-85881-840-9
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Cinématisse. Dialogues d''un peintre avec le cinéma : Nice, Musée Matisse, 19 septembre 2019-5 janvier 2020. - Paris : In Fine Editions, 2019 (cit. p. 19, 55, 96, 101, 117 et reprod. p.101 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-902302-06-2
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Matisse, comme un roman : Paris, Centre Pompidou, Musée national d''art moderne, 21 octobre 2020-22 février 2021 [initialement prévu 13 mai-31 août 2020]. - Paris : éd. Centre Pompidou, 2020 (sous la dir. d''Aurélie Verdier) (cit. p. 13, 162, 244-246, 295 et reprod. coul. p. 171, couv., reprod. p. 245) . N° isbn 978-2-84426-872-3
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20 galeries du 20e siècle. France 1905-1970, Hors-série des Cahiers du Musée national d''art moderne [revue], Paris, éd. du Centre Pompidou, juin 2020 (sous la dir. de Christian Briend) (ill. 2 cit. p. 55 et reprod. coul. p. 56) . N° isbn 978-2-84426-880-8
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Matisse : Life and Spirit. Masterpieces from the Centre Pompidou, Paris : Sydney, Art Gallery of New South Wales, 20 novembre 2021-13 mars 2022. - Sydney/Paris : Art Gallery of New South Wales/Centre Pompidou, 2021 (sous la dir. d''Aurélie Verdier, Justin Paton et Jackie Dunn) (cit. p. 241 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 9781741741537
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JEUDY (Aymeric). - "Voir et montrer Fleurs et fruits. Concevoir une nouvelle écriture muséographique autour d’un chef-d’œuvre des collections du musée Matisse de Nice", in Revue d''histoire culturelle [revue en ligne], n° 4, 2022 / mis en ligne le 10 mai 2022, consulté le 08 juillet 2022. URL : [https://revues.mshparisnord.fr/rhc/index.php?id=2198] (cit. [entrée] 13 (titré "Blouse paysanne"), note 16 [et lien vers la collection en ligne avec reprod. coul. et notice])
Henri Matisse : The Colour of Ideas. Masterpieces from the Centre Pompidou, Paris : Budapest, Museum of Fine Arts, 30 juin-16 octobre 2022. - Paris/Budapest : éd. Centre Pompidou/Museum of Fine Arts, 2022 (sous la dir. d''Aurélie Verdier et David Fehér) (cit. p. 327 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-615-5987-85-4
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Matisse in the 1930''s : Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, 20 octobre 2022-29 janvier 2023 // Paris, Musée de l''Orangerie, 28 février-29 mai 2023 // Nice, Musée Matisse, 23 juin-24 septembre 2023. - Philadelphie/Paris/Nice : Philadelphia Museum of Art/Musée de l''Orangerie/Musée Matisse, 2022 (cit. p. 54, 195, 242 et reprod. p. 29 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-0-87633-299-3
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Chefs-d''oeuvre du Centre Pompidou. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 2023 (sous la dir. de Christian Briend et Marie Sarré) (cit. et reprod. coul. n.p.) . N° isbn 978-2-84426-954-6
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Matisse. Cahiers d''art - Le tournant des années 1930 : Paris, Musée de l''Orangerie, 28 février-29 mai 2023 // Nice, Musée Matisse, 23 juin-24 septembre 2023. - Paris : RMN-Grand Palais, 2022 (sous la dir. de Matthew Affron, Cécile Debray et Claudine Grammont) (cit. p. 158, 195, 242 et reprod. p. 29) . N° isbn 978-2-7118-7927-4
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