Cinema
Les sons, le studio
"Libera Me" d'Alain Cavalier, 1993 (extraits)
11 May 2009
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L'exemple est suffisamment rare pour devoir le montrer. Après Thérèse (1986), voilà un long-métrage de fiction qui, en raison de son contenu - la privation de liberté, la liquidation d'une population - abandonne dialogue et musique pour ne faire confiance qu'aux sons.
Organisé par la Bpi en collaboration avec les Forums de société.
L'exemple est suffisamment rare pour devoir le montrer. Après Thérèse (1986), voilà un long-métrage de fiction qui, en raison de son contenu - la privation de liberté, la liquidation d'une population - abandonne dialogue et musique pour ne faire confiance qu'aux sons. Pourquoi une telle radicalité ? Comment ce principe peut-il tenir face à l'exigence de notre écoute insatiable, habituée à recevoir des films surchargés? De combien de sons a-t-on besoin pour faire «tenir» une image?
Face à ce modèle, il faudrait consulter Une histoire du cinéma de Jean-Luc Godard pour interroger l'épaisseur de ses sons. Comment peut-on distinguer et choisir dans la masse sonore? Comment faire un parcours d'écoute, dans la multiplicité instantanée des données qui nous sont si souvent offertes par le mixage? Autant d'interrogations qui nous permettront de questionner l'hypothèse de l'épaisseur, d'une «verticalité» sonore cinématographique.
When
From 7:30pm