Cinema
Koko, le gorille qui parle
26 May 2017
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Barbet Schroeder, Koko, le gorille qui parle, France, 1978, DCP (format original : 16 mm), 85’, coul., vostf
Koko est un gorille à qui une étudiante en psychologie de l’université de Stanford, Penny Patterson, apprend le langage des signes depuis son plus jeune âge. Le documentaire suit quelques moments de cette expérience, interrogeant la présence de Koko, « un gorille, une anthropoïde, le plus grand de tous, mais le plus proche de nous sur l’autre rive du monde » (Marguerite Duras).
Sélectionné dans la section Un certain regard au Festival de Cannes en 1978.
« Koko était un gorille femelle connaissant trois cents mots dans le langage des signes américain – capable de nous dire avec les doigts ce qu’elle voulait, ressentait, etc. Il y avait clairement du nouveau entre les hommes et les bêtes, un moyen de mieux échanger idées et émotions malgré le fossé qui nous sépare. Barbet disait que sa remarque préférée de Koko, c’était : “Je ne sais pas. Pas facile de décrire la puissance qui se dégage du film au moment où la barrière de la communication tombe. Je crois que le moment fort, pour moi, c’est quand Koko veut porter un pull pour sa promenade. On lui demande : « Celui-ci ? » “Non. “Celui-là ? “Non. “Lequel alors ? Et Koko de répondre : “Le pull rouge. Comme si on se mettait à parler avec la planète Mars, ou avec un arbre. C’était génial, terrifiant, bouleversant. À supposer qu’il y ait un Dieu, c’était une sorte de tour qu’on lui jouait, à moins que ce tour n’ait eu sa bénédiction. […] Si ce film ne fait pas un carton, l’humanité est encore plus mal barrée que je ne le pensais. » Charles Bukowski, Shakespeare n’a jamais fait ça, éd. 13è Note, mars 2011.
When
8pm - 9:30pm