Cinema
Jan Fabre
02 Nov 2000
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Soirée Jan Fabre
Réflexion sur l'esthétique de Jan Fabre par Jean Bollack, philosophe (30mn)
L'Escaut : Questa pazzia è fantastica
1988 - 10' réalisation : Jan Fabre / production : Jan Fabre / Ronny van de Velde
Enregistrement d'une sorte de cérémonie. Dans ce film noir et blanc, Jan Fabre, assis dans une petite barque, jette quelques mots en verre bleu à l'eau, dans l'Escaut, mots apparaissant dans le titre. Quelque temps après, une petite chouette bleue dérive aussi. Une ode de Fabre à la rivière.
Tivoli
1993 / 6' réalisation : Jan Fabre / production : Jan Fabre / Ronny van de Velde
Film sur le château Tivoli près de Malines. Le château est entièrement recouvert de stylo à bille bleu.
Le bleu des contes de fée se reflète dans le lac.
En à peine six minutes, nous voyons les nuages, le soleil et la pluie, l'un après l'autre dans un rythme Hitchcokien se suivre pendant un jour entier.
Prometheus Landschaft
1995 - 10' chorégraphie : Jan Fabre / interprétation : Joachim Von der Heide, Roberto Rosso, Herbert Lange, Marcel
Bogers, Anna Lisa Nathan, Achim Rackel, Susanne Huseman réalisation : Jan Fabre production : Jan Fabre / Kunstkanaal
Intérieur monochrome bleu, composante du travail plastique que Jan Fabre met en scène dans Das Glas wird im Kopf. Les interprètes, épinglés comme des insectes dans des postures assises se fondent dans un chant a capella. Gestes minimaux et répétitifs tandis que la caméra poursuit leurs visages à contre-jour captant murmures et chuchotements comme la musique nocturne de corps aiguillonnés jusqu'à la limite du délire par les contraintes esthétiques : symétrie, fixité, répétition.
Body, little body on the wall (Corps, mon gentil petit corps)
1997 - 7' chorégraphie : Jan Fabre interprétation : Wim Vandekeybus réalisation : Jan Fabre avec Wim Vandekeybus production : Filmfabriek, Troubleyn
Il a le corps peint et jamais ne cesse de bouger. Un mouvement continu s'est emparé de lui malgré l'exiguïté de la pièce où il est enfermé. Wim Vandekeybus danse une sorte d'exultation physique, la dernière séquence d'un solo que Jan Fabre a écrit pour lui dans une pièce intitulée Body, little body on the wall.
Ce film saturé d'énergie et de couleur est une forme de conclusion ou démonstration visuelle sur les aspects de l'aliénation du corps, le sujet essentiel du spectacle. Dès le début du solo, l'ex-interprète de Jan Fabre devenu chorégraphe, danse, enchaîné à deux micros, sur la musique de Frank Zappa. Cette activité est suivie d'un développement cérémoniel qui le contraint à l'immobilité avant de se déchaîner à nouveau dans l'image. En fait, Wim
Vandekeybus incarne une idée : "Le corps qui est à la fois décrit et exhibé sur scène est conscient d'être exploité, de quoi il se plaint". En sept minutes, ce film livre un condensé d'énergie d'une rare et fascinante intensité plastique, magistrale célébration des mystérieux états du corps ordinairement réprimés.
Een ontmoeting Vstrecha (Une rencontre)
1997 - 34'
Sur une idée de Ilya Kabakov et Jan Fabre
Avec Jan Fabre et Ilya Kabakov / réalisation : Peter Sholten/ production : Tokyo Opera City Cultural Foundation, Ilya Kabakov, Jan Fabre.
Plasticien, homme de théâtre et auteur, Jan Fabre intègre à son travail une mythologie personnelle autour des insectes. Un sujet retravaillé autour d'un dialogue insolite avec le plasticien russe Ilya Kabakov.
When
From 8pm