E-MOTION - Programme 2
27 Sep - 5 Oct 2001
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E-MOTION - Programme 2
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de Robert Breer, 1966, 5’, 16mm, coul., son.
Couleur, vitesse, illusion, images façonnées rappelant les “papiers découpés”
de Henri Matisse, et le travail pictural d’un Frank Stella. Ce film place
Robert Breer parmi les plus grands coloristes de l’avant-garde.
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de Robert Breer, 1968, 5’, 16mm, coul., son.
Une série d’animations de volumes géométriques traités graphiquement apparaît
dans le cadre, et opère un mouvement rotatif. Ces animations traitent de façon
logique d’un mouvement et de sa représentation. Elles respectent les codes de
la perspective et contribuent à donner une impression de profondeur à l’écran.
70
de Robert Breer, 1970, 5’, 16mm, coul., son.
Dans ce film fait au moyen de peinture en bombe et de stencils découpés, il
s’agissait d’atteindre un maximum d’intensité plastique.
David Bowie
de Don Alan Pennebaker, ca 1970, 3’, coul.
Extrait de la séquence conçue et dessinée par R. Breer pour ce film
documentaire sur le célèbre chanteur pop.
Gulls and Buoys
de Robert Breer, 1972, 6’, 16mm, coul., son.
Première utilisation du rotoscope par Robert Breer. Ici, les images dessinées
sont caractéristiques du banal film amateur de vacances au bord de mer, mais
elles sont vues et traitées en fragments isolés. Parties d’objets, de gens,
mouvements partiels se mêlent à un ensemble de formes colorées abstraites.
Fuji
de Robert Breer, 1974, 8’, 16mm, coul., son.
Une performance poétique, lyrique, rythmique et envoûtante, dans laquelle des
fragments de paysage, de passagers et de l’intérieur d’un train se mêlent en un
rêve de voyage magique et coloré.
Rubber Cement
de Robert Breer, 1974, 9’, 16mm, coul., son.
Ce film recourt à une multiplicité de techniques formelles, comprenant de la
prise directe, des dessins, de l’animation de figures géométriques, des
aquarelles et des objets trouvés sous la forme de morceaux de journaux et de
reçus de vente. La bande sonore participe de ce principe de collage.
77
de Robert Breer, 1977, 7’, 16mm, coul., son.
Opposition entre le réel et l’abstrait d’où ressortent des formes de vie plus
éclatantes, plus évocatrices, voire plus anthropomorphiques.
TZ
de Robert Breer, 1978, 9’, 16mm, coul., son.
“Un journal élégant et dont le sujet est le nouvel appartement de Breer qui
fait face au pont Tappan Zee (T.Z.). Il est imbibé comme tous ses autres films
d’un humour, d’un érotisme et d’un sens imminent du chaos et de catastrophes à
venir.” (Amy Taubin)
Trial Balloons
de Robert Breer, 1982, 6’, 16mm, coul., son.
“Ce film mêle à la rephotographie, l’action en prise directe, l’animation.
Comme pour les autres travaux de Breer, il réussit à associer et à suggérer
simultanément la spontaneité et l’élégance. L’un des films courts les plus
drôles de l’année.” (Amy Taubin)
Swiss Army Knife with Rats and Pigeons
de Robert Breer, 1980, 7’, 16mm, coul., son.
C’est le dessin animé traditionnel qui est déconstruit, fondé sur un
verrouillage parfait des formes et de leur contour. Breer “dénoue” ce système à
tel point que la fin de cette petite série ne représente plus rien.
Bang !
de Robert Breer, 1986, 8’, 16mm, coul., son.
Avec ce film, commence la série des derniers films de Breer utilisant des
images réelles. Des photographies traitées graphiquement introduisent des
marques temporelles de nature plus statique. On y remarque une perplexité
triste, un humour grinçant et un certain désenchantement teinté d’inquiétude.
A Frog on the Swing
de Robert Breer, 1988, 8’, 16mm, coul., son.
Ce film d’animation s’intéresse à une mare dans une cour qui est parfois
montrée en séquences photographiques réalistes. Un jeune enfant apparaît et
disparaît dans un ballet de corbeaux, lapins, singes, et poissons rouges. La
police survient qui gâche la fête…
Sparkill Ave !
de Robert Breer, 1992, 5’, 16mm, coul., son.
“Scènes de la vie quotidienne dans l’avenue où habite Robert Breer. Alternance
de photographies, dessins, animation et jeux de mot, dites images. Une
improvisation visuelle de toutes les saisons qu’accompagnent quelques
leitmotivs : lunettes, animaux, et bébés en mouvement plus ou moins saccadés.”
(yann beauvais)
Time Flies
de Robert Breer, 1997, 5’, 16mm, coul., son.
La base formelle de ce film ainsi que celle de tous mes autres films est le
rythme visuel. Tout le reste, y compris le son est subordonné au rythme et n’a
pas à être compris pour être apprécié. Surtout ne fermez pas les yeux.
ATOZ
de Robert Breer, 2000, 5’, 16mm, coul., son.
Alphabet animé dont les illustrations pour chacune des lettres, semblent avoir
été choisies arbitrairement, comme dans le dictionnaire. Film dédié à Zoe, la
première petite-fille de Robert Breer.
When
From 8pm
5pm - 9pm