Cinema
Hommes, années, vie
25 Oct 2015
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Hommes, années, vie
Uomini, anni, vita
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie-Rfa, 1990, 70’, coul., mus. (Giovanni Battista Pergolesi - Sabat Mater), intertitres italiens stf
Format d’origine et de projection : 16 mm
Festival international de Rotterdam, 1991
Attachée aux origines de Yervant Gianikian et à la mémoire collective, cette grande fresque arménienne parcourt des archives alors inédites. Ce film résonne comme un hommage à la mémoire d’un peuple et fait le point sur l’histoire du pays dans une période de séisme politique, au moment de l’effondrement du communisme. Le montage accentue les différences entre les mises en scène : du Caucase enflammé, des larmes et des enterrements liés au génocide de 1915 aux images de travail estampillée « réalisme socialiste », des défilés tsaristes aux manifestations communistes, des tableaux vivants avec la Sainte Mère Russie aux images de l’exode d’Azerbaïdjan en 1918. L’archive apparaît alors comme un moyen d’écrire son autobiographie.
« Constitué d’images rassemblées après quatre années d’épuisantes recherches, Hommes, années, vie embrasse une période de trente ans pour insérer le désastre arménien dans une cosmogonie chuchotée des larmes et de la perte. » Frédéric Bonnaud, Les Inrocks, nov. 1999
Tremblement de terre
Terremoto
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie, 1999, 10’, coul., sonore, russe et arménien stf
Format d’origine : vidéo 8
Format de projection choisi par les cinéastes : à venir
Le couple de cinéastes part en Arménie en 1988 pour filmer l’ébranlement de l’URSS dans le pays. Pendant leur voyage a lieu un tremblement de terre, écho fatal du séisme politique. Ils enregistrent alors les témoins accablés par l’événement.
Je me souviens
Io ricordo
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie, 1997, 11’, coul., arménien doublé en français par Yervant Gianikian
Format d’origine : vidéo 8
Format de projection choisi par les cinéastes : à venir
Le père de Yervant Gianikian lit des morceaux de son journal intime. Ce portrait sauve de l’oubli les quatre années d’esclavage au Kurdistan de Raphaël Gianikian. À cette célébration répond une autre à la fin du film : le comédien Walter Chiari réagit, à sa façon, aux mémoires de Raphaël en chantant pour lui, dans le contre-jour d’une église rupestre.
« Depuis le tournage de ces deux célébrations qui se font écho, Raphaël est mort, Walter Chiari aussi. Et pourtant, ce film n’est pas un tombeau, c’est au contraire un puits de lumière vive. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrocks, 1997
Je te donnerai mon dernier souffle
Ti regalero il mio ultimo respiro
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie, 2009, 5’, coul., sonore et voix-over (Yervant Gianikian), italien stf
Format d’origine : vidéo 8
Format de projection choisi par les cinéastes : à venir
Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi filment à nouveau l’acteur Walter Chiari et enregistrent ses dernières paroles, à la fois tragiques et comiques, avant que celui-ci soit opéré et ne perde sa voix.
When
5pm - 7pm