Cinema
Go Shibata
24 Jan 2013
The event is over
Le cinéma indépendant japonais est marqué depuis une quinzaine d'années par des films extrêmement riches et novateurs, autant d'instantanés du pays qui prennent en charge ses marges et ses mouvements alternatifs. Go Shibata est une figure bien connue de cette scène. Comme beaucoup de sa génération, il a étudié le film et l'art à l'université d'Osaka University. Et comme d'autres, il façonne une oeuvre d'une grande hétérogénéité, changeant de démarche à chaque film, comme s'il refusait la construction d'une oeuvre pour lui préférer la légèreté sans attache de l'expérimentation. (films en première française)
Le cinéma indépendant japonais est marqué depuis une quinzaine d’années par des films extrêmement riches et novateurs, autant d’instantanés du pays qui prennent en charge ses marges et ses mouvements alternatifs. Go Shibata est une figure bien connue de cette scène. Comme beaucoup de sa génération, il a étudié le film et l’art à l’université d’Osaka University. Et comme d’autres, il façonne une oeuvre d’une grande hétérogénéité, changeant de démarche à chaque film, comme s’il refusait la construction d’une oeuvre pour lui préférer la légèreté sans attache de l’expérimentation. (films en première française)
YOKUJITSU
JAPON / 2012 / 18 MIN.
Yokujitsu signifie « lendemain » en japonais. Pourtant, l’usage de la pellicule, ici souligné à maintes reprises (bande parfois abîmées ou volontairement dégradées sur certains points de l’image, photogramme qui « saute », …) souligne davantage, de par l’obsolescence de son esthétique, la dimension « datée » de ces images. Elles évoquent davantage le passé, la remémoration, que le futur. Ce film, très morcelé, fait d’impressions et de montages qui se répètent dans la différence, permet une expérience légère et mélancolique, une poésie dédiée aux relations amoureuses. Dans ce film là encore, la bande sonore se fait primordiale.
GUI AIUEO:S
JAPON / 2011 / 56 MIN.
Go Shibata a établi pour ce film un protocole de réalisation particulier. Celui de « Gui aiueo:s » est radical: il s’agit de penser l’équipe de tournage du film comme un groupe de musique qui part en tournée, joue ensemble. Le film porte donc sur son propre tournage. Servi d’une superbe photographie en noir et blanc, il se déploie en un road-movie des plus originaux. La bande sonore, que l’on voit en train de se faire, devient un objet à part entière.
When
From 8pm