Parsifal
11 - 31 May 2003
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PARSIFAL
de Hans Jürgen Syberberg
RFA-France / 1982 / 255' / coul.
avec (voix) Armin Jordan (Wofgang Schöne) / Martin Sperr (Hans Tschammer) / Robert Lloyd / Michael Kutter / Karin Krick (Reiner Goldberg) / Aage Haugland / Edith Clever (Yvonne Minton)
D'après l'opéra de Richard Wagner en 3 actes, interprété par l'Orchestre Philarmonique de Monte-Carlo et le Choeur de la Philarmonie de Prague sous la direction musicale d'Armin Jordan.
fiction
PARSIFAL
de Hans Jürgen Syberberg
RFA-France / 1982 / 255' / coul.
avec (voix) Armin Jordan (Wofgang Schöne) / Martin Sperr (Hans Tschammer) /
Robert Lloyd / Michael Kutter / Karin Krick (Reiner Goldberg) / Aage Haugland /
Edith Clever (Yvonne Minton)
D'après l'opéra de Richard Wagner en 3 actes, interprété par l’Orchestre
Philarmonique de Monte-Carlo et le Chœur de la Philarmonie de Prague sous la
direction musicale d’Armin Jordan.
fiction
Ce film a été soutenu par Daniel Toscan du Plantier, mais à la différence des
adaptations de Carmen par Rosi ou Don Giovanni par Losey que le producteur
avait encouragées, ou , quelques années auparavant, de la Flûte enchantée par
Bergman, ce Parsifal ne se contente pas de donner une illustration “ grand
public ” d’une œuvre majeure du répertoire lyrique. Parsifal par Syberberg
s’inscrit pleinement dans la recherche cinématographique de son auteur et
propose une interprétation très originale de la toute dernière œuvre de Wagner.
« Parsifal est hors-tout, c’est de l’extra-être, mais c’est l’une des choses
les plus splendides qui aient jamais été sur un écran. Là le cinéma s’invente,
surgit avec force et l’évidence du génie, transforme toutes les données du
cinéma, traverse l’histoire du cinéma, du théâtre et de la peinture, fait
émerger les corps et les paysages dans une tension, dans une lumière jamais
vue, affirme l’irréel et l’impossible avec une incroyable puissance, joue de
toutes les dimensions, de tous les égarements, de toutes les dislocations du
corps et du visage (et d’abord de celui reproduit en dimensions géantes, comme
sur un Mont Rushmore horizontal, de Wagner sous la forme de son masque
mortuaire décomposé en ravins, grottes, ubacs et adrets) joue du play-back avec
un tel génie que le son direct paraît presque en regard une mesquinerie de
techniciens frileux, utilise le corps tendu à rompre et la voix inaudible -
déchirée et " possédée " par celle, admirable, d’Yvonne Minton - d’une Edith
Clever renversante, chauffée à blanc, folle, en proie à toutes les
métamorphoses de Kundry, divise Parsifal, en fait surgir par déhiscence une
jeune fille merveilleuse (Karin Krick) dont la bouche laisse passer la voix du
ténor Rainer Goldberg... Vampirisation réciproque et lutte corps à corps,
interpénétration formidable du cinéma et de l’opéra, de Wagner et de Syberberg,
du complexe bouche-gorge-larynx des acteurs et de la voix des chanteurs, des
corps et des décors, de la profondeur et de la surface, du grand et du petit,
stupéfiant brassage de la mise en scène sur une orchestration sublime ... »
Pascal Bonitzer
DIMANCHE 11 MAI – 14 H
DIMANCHE 18 MAI – 14 H
SAMEDI 31 MAI – 14 H
When
From 2pm
From 2pm