Cinema
Hors pistes 2010
04 Feb 2012
The event is over
Les films présentés : The third man, Gospels, God moves on the water
Formé à la composition au Stockholm Royal College, l’artiste suédois,
compositeur,
musicien et écrivain, travaille sur le processus de re-contextualisation de
médias
pré-existants. Il associe des fragments de films, de chansons et produit
de nouvelles pièces cohérentes et linéaires. Elles prennent la forme
de performances, de films ou d’installations. Si sa démarche le rapproche de
l’art
conceptuel, c’est l’expérimentation de la narration qui est au coeur de ses
productions.
The Third Man
Hollande / Allemagne, 2010, 49 MIN.
Un essai richissime
en réflexions, délirant
et réjouissant : obsédé
par la bande originale
du « Troisième Homme »
de Carol Reed, ce monologue
(sur un montage d’images)
questionne le côté obscur
de la musique : celle qui nous
hante, nous empêche de
raisonner, annonce la mort.
Cette voix revisite l’histoire
du cinéma pour prouver que
la chanson est un parasite
infectant l’humanité, un
moyen
de contrôler notre cerveau.
Et en effet, « 2001, l’odyssée
de l’espace » se termine
sur un morceau de musique…
(première française).
The Third Man est une coproduction
Impakt Foundation, Utrecht
dans le cadre de Impakt Works 2010,
et a été possible grace
au soutien de la ville d’Utrecht
et la Fondation Mondrian.
Gospels
ALLEMAGNE, 2006, 22 MIN.
De qui peuvent bien parler
tous ces visages
d’Hollywood ? L’artiste mêle
des fragments d’interviews
qui évoquent un “ il ”.
Ce nouveau montage construit
une cohérence et en vient
à tenir un discours sur Dieu,
la religion, la passion.
Encore un travail captivant
de cet artiste-monteur.
God moves on the water
ALLEMAGNE, 2008, 3 MIN.
L’artiste associe deux
interprétations très
différentes du naufrage du
Titanic : le clip du morceau
« My heart will go on »
de Céline Dion, bande
originale du blockbuster
de 1997, d’autre part
le délicieux blues de Blind
Willie Johnson « God Moves
on the Water », 1929.
Céline Dion semble chanter
sur cet ancien morceau.
La correspondance de l’image
et du son souligne les
dissonances – notamment
entre les airs sentimentaux
de la chanteuse et la voix
chaude du bluesman.
Une voix qui donne toute
sa magie au film.
When
From 4pm