Cinema
The Little Richard Story
28 Dec 2005 - 7 Jan 2006
The event is over
Documentaire
Conception, réalisation : William Klein
Image : Igor Luther, Pavel Hispler, John Hazard
Son : Chris Price, Clemens Tütsch
Montage : Ragnar Leyden, Nelly Quettier, Ingrid Wolff
Production : O.K.O. Produktion, Bayerischen Rundfunk (Karel Dirka, Josef Geb-Linder)
Support original : 16 mm couleurs, projeté en vidéo
" Dans ma série de super-Noirs de légende, c'est le troisième. Comme James Brown et Otis Redding, Richard sortait d'une petite ville du Sud, Macon, en Georgie. Une ville aussi séduisante que Tourcoing. Dans les églises du coin, on voit des adolescentes et des grosses mémés qui chantent Glory Halleluia en hurlant à s'arracher la gorge. Little Richard a mis ce hurlement dans le rock. Mick Jagger, Paul McCartney, etc. l'ont imité. Richard avait ce génie de traduire en style scénique les modèles de son quartier que nous ne connaissons pas. J'en ai retrouvé (son copain coiffeur, son premier groupe et d'autres), ils sont dans le film. Dans les années cinquante, l'explosion Richard a révolutionné le rock. Il était vraiment le King quand il est venu en Europe. Après, il s'est arrêté. Il avait des dettes invraisemblables envers le fisc. Alors il est devenu ministre du culte. Le tournage était un roman. Enfin... c'était surtout pour moi une façon de parler de l'Amérique."
William Klein
Film précédé de :
Contacts
Documentaire
1986, 15 mn
Idée originale de la série, réalisation, photographies, commentaire : William Klein
Son : Pierre Klein, Paul Bertault
Montage : Nelly Quettier
Production : Centre National de la Photographie, La Sept, Riff Productions (Alain Taieb)
Support original : cinéma 35 mm noir et blanc, projeté en vidéo
" Les planches-contacts, tu les lis de gauche à droite comme un texte. Tu vois ce qu'a vu le photographe à travers l'objectif, ses hésitations, ses choix, ses oublis, ses coups de tête, son agenda en quelque sorte", dit William Klein, qui ajoute : "Dévoiler ses planches-contacts est une leçon d'humilité. On y apprend comment les photographes travaillent, mais aussi comment ils se plantent. La planche-contact, c'est comme un brouillon. "
La planche de contacts, c'est la mémoire du photographe, c'est son carnet de route, c'est l'implacable témoin de ses errements et de ses réussites.
Feuilleter les planches de contacts d'un photographe, c'est l'accompagner dans sa quête de l'image, voir ce qu'il a vu, le temps d'une lecture à la loupe.
Filmées au banc-titre, ces planches sont commentées par le photographe, selon sa personnalité, qui livre ainsi le tissu même de son expérience photographique.
Photographe de toutes les audaces, il a toujours agi à contre-courant des règles établies. Peintre, cinéaste, graphiste, photographe de mode, il dérange les habitudes en faisant de son objectif l'outil d'un face-à-face sans concession avec son sujet. Alain Jouffroy dit de lui : "Pour Klein, l'acte photographique est autant physique que culturel. La photo, pour lui, est une décharge d'énergie sensuelle, violente. D'où le bouleversement du cadrage traditionnel, l'introduction à tous les niveaux du hasard, de la déformation et du bougé..." (Arte)
When
From 5pm
2pm - 9pm