Trash Humpers

Harmony Korine, Trash Humpers, États-Unis, 2009, 78’, Beta numérique (tourné en vidéo), coul., vostf
Œuvre la plus provocatrice de Harmony Korine, Trash Humpers opère un retour au sud des États-Unis, à Nashville, ville de prédilection du cinéaste et de ses débuts au cinéma. Sorte de « home-movie », le film est une plongée dans l’Amérique profonde incarnée par une bande d’aliénés, portant des masques représentant une vieillesse dévastée, à la recherche d’objets sexuels en tout genre. Devant autant à Lynch qu’à Herzog, Korine, dont c’est le quatrième long métrage, poursuit son exploration de la marginalité pour la pousser ici jusqu’à son extrême limite, quasi nihiliste. Le film est sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Toronto, Rotterdam). « Comme le disait Baudelaire, la laideur est le meilleur moyen d’accéder au sublime. Au fil des rencontres, les quatre cavaliers de l’Apocalypse de cette Amérique redneck nous mènent à une forme de transe utopique. Le réel et l’irréel se mêlent jusqu’à l’abstraction poétique. Alors oui, Trash Humpers est un film qui se mérite et se subit, mais on en sort définitivement grandi. » avoiralire, Maxime Lachaud, avoiralire, 12 janvier 2017

Harmony Korine, Black Opium (Yves Saint Laurent), France, 2016, 1’, fichier numérique, coul.
À travers Hong-Kong, électrique et mystérieux, une jeune femme tente d’y retrouver un parfum. Publicité pour la marque Yves Saint Laurent.

Harmony Korine, Umshini Wam, France, États-Unis, Afrique du Sud, 2011, 15’, fichier numérique, coul., vostf
Ninja et Yo-Landi sont des vrais gangsters en fauteuils roulants. Ils vivent en marge, tirent avec leurs flingues pour s’amuser, fument d’énormes joints et dorment dans les bois.