Cinema
Le Couple témoin
08 Jan 2006
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Le Couple témoin, Fiction
Conception, adaptation, réalisation, dialogues, graphisme : William Klein
Assistanat réalisation : Jean-David Lefebvre
Image : Philippe Rousselot, William Klein
Décors : Françoise Deleu
Son : Henri Moline
Musique originale : Michel Colombier
Chanson : Michel Colombier, William Klein
Interprétée par : Hugues Aufray
Montage : Valérie Mayoux
Interprétation : André Dussollier, Anémone, Georges Descrières, Jacques Boudet, Zouc, Eddie Constantine, André Penvern, Michel Bouquet
Production : Films Paris New York, INA, Artco Films (Roger Fleytoux, William Klein)
Support original : 35 mm couleurs, projeté en vidéo
Le bonheur électronique, un canular énorme. A quoi vont ressembler les Français de l'an 2000 ? Dans quelle mesure peut-on les manipuler, les programmer ? Pour le savoir, le Ministère de l'Avenir choisit un couple type exemplaire, Jean-Michel et Claudine (André Dussollier et Anémone), et l'installe dans un appartement expérimental, au sein de la Ville Nouvelle en construction. Pris en main dès leur arrivée par deux psychosociologues (Zouc et Jacques Boudet), les deux cobayes verront leur vie réglée selon un programme aberrant. Leurs moindres gestes seront décortiqués, leurs paroles, leurs rêves, leur manière de manger, de s'ennuyer, de faire l'amour. Au début, cette expérience est un jeu.
Les aventures du couple passent à la télévision, le pays entier les suit presque en direct. Mais peu à peu, dans le monde clos du couple, les choses se dégradent. "A quoi riment exactement ces tests ? Quel jeu jouent ces techniciens qui en font trop ? Des coups de théâtre se succèdent, jusqu'à l'énorme gag final, un véritable festival de tartes à la crème. L'expérience se termine en eau de boudin comme tant d'initiatives glorieuses de notre Société
Libérale." William Klein
Film précédé de :
Contacts, Documentaire
1986, 15 mn
Idée originale de la série, réalisation, photographies, commentaire : William Klein
Son : Pierre Klein, Paul Bertault
Montage : Nelly Quettier
Production : Centre National de la Photographie, La Sept, Riff Productions (Alain Taieb)
Support original : 35 mm noir et blanc, projeté en vidéo
" Les planches-contacts, tu les lis de gauche à droite comme un texte. Tu vois ce qu'a vu le photographe à travers l'objectif, ses hésitations, ses choix, ses oublis, ses coups de tête, son agenda en quelque sorte", dit William Klein, qui ajoute : "Dévoiler ses planches-contacts est une leçon d'humilité. On y apprend comment les photographes travaillent, mais aussi comment ils se plantent. La planche-contact, c'est comme un brouillon. "
La planche de contacts, c'est la mémoire du photographe, c'est son carnet de route, c'est l'implacable témoin de ses errements et de ses réussites.
Feuilleter les planches de contacts d'un photographe, c'est l'accompagner dans sa quête de l'image, voir ce qu'il a vu, le temps d'une lecture à la loupe.
Filmées au banc-titre, ces planches sont commentées par le photographe, selon sa personnalité, qui livre ainsi le tissu même de son expérience photographique.
Photographe de toutes les audaces, il a toujours agi à contre-courant des règles établies. Peintre, cinéaste, graphiste, photographe de mode, il dérange les habitudes en faisant de son objectif l'outil d'un face-à-face sans concession avec son sujet. Alain Jouffroy dit de lui : "Pour Klein, l'acte photographique est autant physique que culturel. La photo, pour lui, est une décharge d'énergie sensuelle, violente. D'où le bouleversement du cadrage traditionnel, l'introduction à tous les niveaux du hasard, de la déformation et du bougé..." (Arte)
When
From 2pm