Show / Concert
Festival Agora
2005

The event is over

Agora 2005, tourné vers l'avant, annonce une nouvelle saison contemporaine et les horizons futurs de l'Ircam. L'Avis de tempête que lance Georges Aperghis s'inscrit judicieusement au fronton d'un festival dense et resserré. Avis d'un souffle frais par la présence de nouvelles personnalités, turbulences d'un Helikopter Streichquartett de Stockhausen dansé, réveil de Paris et horloges diaboliques dans le film de René Clair dont se sont emparés Yan Maresz et Olga Neuwirth : Agora
« sort » des studios au propre et au figuré pour exposer au grand jour la puissance de la création.
Les quatre journées inaugurales déploient toutes les formes travaillées à l'Ircam. Opéra aux Ateliers Berthier, musique et film au Louvre, concerts d'ensembles européens au Centre Pompidou et à l'Espace de projection, récitals de solistes avec électronique pour une balade dans les hôtels particuliers du Marais. Au centre de ce week-end d'ouverture, le 4 juin appartient à des artistes rares, inconnus ou encore peu fréquents à l'Ircam (Unsuk Chin, Philipp Maintz, Hanspeter Kyburz...). La nuit la plus longue d'Agora s'impatiente de demain, bousculée par des artistes abrupts, singuliers, inconciliables.
Agora s'achève sur l'hommage vif à Pierre Boulez rendu par trois générations de compositeurs. Leurs
« télégrammes musicaux » entourent deux rencontres fusantes du poème avec la musique, Tempo e Tempi d'Elliott Carter et les Improvisations sur Mallarmé de Pierre Boulez. Auparavant, Brice Pauset aura donné sa propre lecture fascinée du poète français. Pour la fête finale au théâtre des Bouffes du Nord, George Benjamin, au piano, sera l'interprète de ses préludes canoniques. Le compositeur, le musicien et le chercheur sont ainsi rassemblés et conjugués, à l'image de ce que pourrait être la création à l'Ircam.
Frank Madlener

Agora 2005, tourné vers l’avant, annonce une nouvelle saison contemporaine et
les horizons futurs de l’Ircam.
L’Avis de tempête que lance Georges Aperghis s’inscrit judicieusement au
fronton d’un festival dense et resserré. Avis d’un souffle frais par la
présence de nouvelles personnalités, turbulences d’un Helikopter
Streichquartett de Stockhausen dansé, réveil de Paris et horloges diaboliques
dans le film de René Clair dont se sont emparés Yan Maresz et Olga Neuwirth :
Agora « sort » des studios au propre et au figuré pour exposer au grand jour la
puissance de la création.
Les quatre journées inaugurales déploient toutes les formes travaillées à
l’Ircam. Opéra aux Ateliers Berthier, musique et film au Louvre, concerts
d’ensembles européens au Centre Pompidou et à l’Espace de projection, récitals
de solistes avec électronique pour une balade dans les hôtels particuliers du
Marais. Au centre de ce week-end d’ouverture, le 4 juin appartient à des
artistes rares, inconnus ou encore peu fréquents à l’Ircam (Unsuk Chin, Philipp
Maintz, Hanspeter Kyburz...). La nuit la plus longue d’Agora s’impatiente de
demain, bousculée par des artistes abrupts, singuliers, inconciliables.
Agora s’achève sur l’hommage vif à Pierre Boulez rendu par trois générations de
compositeurs. Leurs « télégrammes musicaux » entourent deux rencontres fusantes
du poème avec la musique, Tempo e Tempi d’Elliott Carter et les Improvisations
sur Mallarmé de Pierre Boulez. Auparavant, Brice Pauset aura donné sa propre
lecture fascinée du poète français. Pour la fête finale au théâtre des Bouffes
du Nord, George Benjamin, au piano, sera l’interprète de ses préludes
canoniques. Le compositeur, le musicien et le chercheur sont ainsi rassemblés
et conjugués, à l’image de ce que pourrait être la création à l’Ircam.
Frank Madlener
When
every days except tuesdays