3.11 : A Sense of Home Films

Isaki Lacuesta, 3.11 A Sense of Home Films : Héritage (Herència), Espagne et Japon, 2011, DCP (format d’origine : DV), 3’, coul., vostf

« Hier soir, mon père m’a expliqué les derniers mots de mon grand-père », militant communiste très attaché à sa terre natale, le Pays basque. Rassemblant trois générations de Lacuesta, Héritage est une réflexion sur les racines, le passage de la vie et la transmission.

Réalisé pour le projet produit par Naomi Kawase, 3.11 A Sense of Home Films, regroupant 21 films de cinéastes du monde entier d’une durée de 3 minutes et 11 secondes, en hommage aux victimes du tremblement de terre et de la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011.

Isaki Lacuesta, La Répetition, Banyoles 82 (La repetición (Banyoles 82)), Espagne, 2012, DCP (format d’origine : Super 8 mm), 6’, coul., intertitres vostf

Au sein d’une archive de found foootage en Super 8 mm, Isaki Lacuesta trouve des images anonymes qui, à sa grande surprise, appartiennent à ses propres souvenirs d’enfance à Banyoles, le village catalan dont il est originaire.

Isaki Lacuesta et Isa Campo, Peau neuve (La propera pell), Espagne - Suisse, 2016, DCP, 103’, coul., vostf

« Un petit village de montagne dans les Pyrénées catalanes, à la frontière avec la France. Un adolescent est retrouvé huit ans après sa disparition, alors qu’il était présumé mort. La mère le reconnaît sans hésitation. Gabriel retourne à la vie de famille, marquée par le mystère de sa disparition. Bientôt, le doute surgira : s’agit-il vraiment de Gabriel ou d’un imposteur ? Les montagnes frontalières et enneigées, le dégel, les pistes de ski à la basse saison, les chasseurs de sangliers et un lac. Un portrait physique et moral d’un village de la Catalogne profonde, vaguement similaire à l’endroit où j’ai grandi. » Isaki Lacuesta, dans Les Films doubles.

Prix Gaudí du meilleur film et meilleur scénario, Prix Sant Jordi du meilleur film et 6 prix au festival de Málaga en 2016 : mise en scène, meilleure actrice, jury, montage, critique et jury jeune.

« Il y a une part de ce mystère dans la personnalité mise en doute de l’adolescent de Peau neuve qui est peut-être (ou peut-être pas) ce fils disparu il y a huit ans, enfin revenu. La mère (Emma Suàrez) y croit, l’oncle (Sergi López) pas… L’enjeu n’est pas de savoir si Léo est bien Gabriel, le fils disparu (incarné par Àlex Monner). La question est de le croire ou pas, d’adhérer ou non à la fiction. » Frédéric Maire, « À double titre », Le Cinéma d’Isaki Lacuesta.