Calcutta

En écho à l’exposition Mémoires des futurs. Modernités indiennes (présentée dans la galerie 0 – 4e étage, du 18 octobre 2017 jusqu’au 19 février 2018), les services de collection des films et de la recherche et de la mondialisation du Centre Pompidou proposent un cycle de projections et de rencontres explorant la manière dont le cinéma s’est constitué comme un lieu d’observation privilégié pour aborder les questions soulevées par les histoires et les projets constitutifs des modernités indiennes. En 1968, Louis Malle parcourt l’Inde pendant plusieurs mois, caméra à l’épaule. De cette immersion, le cinéaste tirera la matière de deux films, Calcutta (1969) et L’Inde fantôme (1969) : sa fascination et son incompréhension revendiquée pour l’Inde et sa culture lui permettent de reformuler les limites, parfois contradictoires, du cinéma documentaire.

Louis Malle, Calcutta, 1969, 35mm, coul., son, 109min.

« .. L’Inde était la parfaite Tabula Rasa, c’était comme recommencer à zéro. J’ai alors décidé de m’immerger dans l’Inde véritable, pas l’Inde occidentalisée, de voir ce qui allait se produire et de le faire avec une caméra. Ça a été comme un lavage de cerveau. À la fin d’un voyage en Inde, on ne sait même plus si deux et deux font quatre. » Louis Malle.

Organisé avec le soutien de Mao Jihong Arts Foundation

Remerciements : Gaumont (Paris)

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