Debate / Meeting
Rendez-vous avec la revue "Trafic"
Mark Rappaport, cinéaste et écrivain de cinéma
31 Mar 2006
The event is over
Mark Rappaport est un cinéaste américain indépendant, auteur depuis le milieu des années 1960 de 22 films et vidéos, dont six longs métrages. Il les a tous écrits, réalisés et produits. Il a pratiqué la fiction autant que le documentaire, et pris plaisir à les mêler. Il écrit aussi, et de plus en plus, sur le cinéma. Il est enfin, depuis presque douze ans, un des auteurs les plus réguliers de "Trafic". Il y a écrit sur ses propres films, comme sur les films et les cinéastes qu'il aime, mais en développant surtout une forme neuve et très personnelle de critique, dont la fiction est le ressort interne. C'est cet art singulier de la critique et ce cinéma si personnel que les rédacteurs de "Trafic", Raymond Bellour, Sylvie Pierre, Patrice Rollet, aimeraient faire mieux connaître, en présence de Mark Rappaport, avec la complicité amicale de Bernard Eisenschitz, rédacteur en chef de la revue "Cinéma" (où Rappaport a également publié).
Le texte de Mark Rappaport qui paraît dans le numéro 57 de "Trafic", Les gants de Gilda, est consacré à Gilda, un des moments mythiques du film noir. Essai fictif à deux voix : celle du cinéphile érudit envouté, et la voix de l'actrice aux longs gants noirs qui ont fini par occuper dans sa vie, publique et personnelle, une place démesurée. Il s'agira donc, sur cet exemple proposé au public (une fois n'est pas coutume : un grand classique hollywoodien), de prendre d'abord la mesure d'une passion critique, d'une manière de fiction redoublée (qui forme aussi le cœur de l'invention cinématographique de Mark Rappaport).
La rencontre sera suivie par la projection du film :
Gilda
de Charles Vidor
États-Unis / 1946 / 110' / nb
avec Rita Hayworth, Glenn Ford, George Macready, Joseph Calleia, Steven Geray, Gerald Mohr
Sauvé des bas fonds de Buenos Aires, le joueur Johnny Farrel devient le bras droit d'un propriétaire de casino dont la belle épouse, Gilda, est une ancienne amie, soudain prête à tout pour le reconquérir. Pour que l'une des deux histoires à deux fasse semblant de finir bien, il faut que l'histoire à trois soit un drame, noir à souhait, dont la femme est le cristal exhibé.
When
From 8pm