Cinema
Maria Marshall
26 Feb 2004
The event is over
Née à Bombay en 1966, Maria Marshall s'est fait remarquer à la fin des années 90 et occupe depuis une place centrale dans la nouvelle scène artistique anglaise. Après avoir orienté ses premieres oeuvres vers la sculpture, l'artiste a développé ses recherches portant essentiellement sur le monde de l'enfance, à travers un ensemble de photographies et de grandes projections vidéo.
Née à Bombay en 1966, Maria Marshall s'est fait remarquer à la fin des années 90 et occupe depuis une place centrale dans la nouvelle scène artistique anglaise. Après avoir orienté ses premieres œuvres vers la sculpture, l'artiste a développé ses recherches portant essentiellement sur le monde de l'enfance, à travers un ensemble de photographies et de grandes projections vidéo. C'est surtout avec le support filmique que son travail a atteint une pleine expression artistique. Souvent réalisés avec ses propres fils comme acteurs, les films de Maria Marshall introduisent ainsi une dimension personnelle où le recours à la thématique enfantine est une façon d'évoquer des inquiétudes adultes. Le danger et la menace auxquels l'enfant est soumis par sa fragilité apparaissent dans plusieurs pièces. Grâce à l'utilisation de la répétition d'images (loop system) et parfois à l'absence de la bande sonore, ses films créent une atmosphère en suspens chargée d'une dimension psychologique et émotionnelle qui interroge le spectateur, faisant appel à son expérience intime.
When I grow up I want to be a cooker, 1998
De Maria Marshall
19 secondes en boucle : 3' / film 35mm / couleur / silencieux
Avec : Jake Blue
Réalisateur film : Laurie Castelli
Operateur Flame : Simon Miller
Producteur : Francis Castelli.
Ce film a marqué le début de la carrière internationale de Maria Marshall. Le titre est repris d'une phrase prononcée par son fils, Jake, âgé de deux ans à l'époque. Filmé en boucle en train de fumer une cigarette - image créée grâce à l'emploi d'effets spéciaux - le petit garçon disparaît dans la fumée pour laisser place à un espace blanc.
Building Blocks, 1999
De Maria Marshall
4' / film super 8 / noir et blanc / son
Operateur : Susan Shaw
Montage : David Richards
Rarement utilisé dans ses films, le son est ici basé sur le rythme d'un battement de cœur dont la fréquence et l'intensité augmentent au fur et à mesure du déplacement de la caméra vers le sommet d'un bâtiment où se trouve un enfant, jusqu'à devenir assourdissant.
When are we there, 2000
De Maria Marshall
16' / film 35mm / couleur / silencieux
Operateur : Malcolm MacClean
Operateur Flame : Tom Sparks
Effets spéciaux : Steven Elsen
Montage : Mat Wood
Producteur : Laurie Castelli
La caméra parcourt l'espace jusqu'à une salle tapissée de rouge où une jeune femme se tient parfaitement immobile devant une fenêtre. Semblant se confondre avec le regard du spectateur, la caméra nous dévoile progressivement ce corps statique qui paraît s'animer à travers d'étranges pressions sur la peau.
7882 Frames, 2004 de Maria Marshall
12' / film en super 8 transféré en mini DV / couleur / son
Avec : Raphael et Jake Blue
Operateur : Giovanni Savino
Assistant operateur : Alex Marshall
Montage : Russ Clapham
Telecinèma : Paul Arneil at Rushes
" Work in progress ", ce film - dont le titre fait référence au nombre d'images par seconde - raconte le voyage aller et retour Londres-Disney World (Floride) de l'artiste. Récit condensé d'un voyage de six jours, les images défilent rapidement accompagnées de la voix de l'artiste qui évoque dans un même rythme accéléré tous les événements enregistrés.
En présence de l'artiste
When
From 8pm