Les Ensorcelés

Le producteur hollywoodien

Jonathan Shields a tout sacrifié

à sa carrière. Un metteur en scène,

un scénariste et une actrice

racontent à tour de rôle comment

il a exploité leur talent et leur

passion. Mais c’est à sa

détermination que tous trois

doivent leur succès.

«Un poète ou un peintre peut

travailler seul, mais le cinéaste

doit être d’abord et avant tout un

chef d’équipe. Surtout à Hollywood,

où la collaboration entre réalisateur

et producteur a toujours été

primordiale […]. C’est ce que

montre Les Ensorcelés, le meilleur

film jamais réalisé sur ce sujet...

Tout ce que Minnelli aimait ou

détestait à Hollywood s’est retrouvé

dans cette fable cruelle: l’ambition,

le pouvoir, l’opportunisme et la

trahison. Personne n’était épargné

dans le processus de production,

et surtout pas le metteur en scène

[…]. Vous souvenez-vous de

l’expression de Barry Sullivan

quand il apprend que Kirk Douglas,

son impitoyable associé, l’a trahi

en confiant leur projet fétiche

à un autre réalisateur ?»

M.S. et M. H.W. dans

Un voyage avec Martin Scorsese

à travers le cinéma américain, 1995

DIMANCHE 11 DÉCEMBRE–14H30

LUNDI 19 DÉCEMBRE–17H30

SAMEDI 31 DÉCEMBRE–14H30