Cinema
Ouverture(s) Expérimentale(s)
27 Nov 2009
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Le programme ouvre sur Hans Richter présentant ces 40 ans d'expérimentations filmiques qui marque ainsi le passage de générations, l'hommage aux pionniers et le début de la nécessaire reconstitution de l'histoire du cinéma expérimental.
Le programme ouvre sur Hans Richter présentant ces 40 ans d'expérimentations filmiques qui marque ainsi le passage de générations, l'hommage aux pionniers et le début de la nécessaire reconstitution de l'histoire du cinéma expérimental. Et aussi rapport indispensable des contemporains de tous pays et tous horizons, peintres, cinéastes, vidéastes, venus rejoindre notre structure indépendante naissante.[]
HANS RICHTER PRESENTE "40 ANS DE CINEMA EXPERIMENTAL"
Hans Richter / (1961)
03'30'' / 16mm
En français et inédit en France.
SYMPHONIE DIAGONALE
Viking Eggeling / (1921)
08'04'' / 35mm
De la peinture au cinéma : « Eggeling déplace les axes diagonaux du plan en organisant ses figures dans le temps ».
P. A. Sitney
RYTHMES 21 ET 23
Hans Richter / (1921-23)
04' / 35mm
« Rythme 21, premier film de Richter est un éclatement territorial, un déferlement de mouvements, une cristallisation de profondeurs ».
Claudine Eizykman
« Le rythme constitue la sensation par excellence que peut procurer toute expression du mouvement dans l'art du cinéma ».
Hans Richter
OPUS 1
Walter Ruttmann / (1919-21)
10'30'' / 35mm
« Ruttmann opère avec une palette exceptionnellement riche, qui, pour chaque nuance du mouvement, dispose d'un coloris nouveau et caressant. Des degrés sentimentaux, durs, joyeux et sereins de couleurs s'adaptent aux courbes qui se déroulent, aux carrés et aux rectangles qui se projettent en avant et reculent, dans un sursaut ... Il renonce à une direction extrêmement rigoureuse : la dynamique de ses oeuvres n'a pas été produite, elle est vécue ».
Rudolf Kurtz
CINQ MINUTES DE CINEMA PUR
Henri Chomette / (1925)
05' / 35mm
« La quintessence de son premier film Jeux des reflets et de la vitesse par les multiples transformations cinématographiques du statique au déplacement, de la figure abstraite à la forme concrète, de l'opacité à la transparence, du positif au négatif, de la ligne droite à la ligne sinueuse, de la bille au raisin, des palets aux bijoux, des parallélépipèdes aux rideaux d'arbres frémissants, du clapotement au ressac de la Seine, en cinq minutes ».
Claudine Eizykman
TRAÜM
Horacio Coppola et Walter Auerbach / (1933)
2'50'' / DVD
« Film/rêve surréaliste, un film révé ». (Inédit en France)
Guy Fihman
COLOUR BOX
Len Lye / (1935)
03' / 35mm
Avec ce premier « direct film » (peint directement sur le film), Len Lye injecte la peinture animée dans la machine cinématographique et la transfigure en une danse
éblouissante.
Dominique Willoughby.
SCHWECHATER
Peter Kubelka / (1957-58)
01' / 35mm
« Je le compare à ma bombe atomique, pour moi c'était la plus puissante minute
à l'écran qui soit possible... ».
Peter Kubelka
THANATOPSIS
Ed Emshwiller / (1962)
08' / 16mm
« An expression of internal anguish: the confrontation of a man and his torment. (l'expression d'une angoisse intérieure : la confrontation d'un homme et de son tourment) ».
Ed Emshwiller
NOTES ON THE CIRCUS
Jonas Mekas / (1964)
12' / 16mm
« Filmé en 1966, en trois phases (cirque à trois pistes); couleurs, mouvements et souvenirs d'un cirque. Monté dans la caméra (un exercice de structuration instantanée) ».
Jonas Mekas
EX
Jacques Monory / (1968)
04' / 16mm
« Destruction d'une obsession de souvenirs d'un moment d'une vie vus au travers d'images privées et d'actualité. Course d'images vers le meurtre ».
Jacques Monory
VIOLIN POWER
Steina / (1970-78)
10' / numérique
« Cette bande montre encore une fois l'utilisation du son pour contrôler les
éléments de l'image. Ici, le son du violon commande un commutateur distribuant alternativement différents point de vues de Steina jouant du violon ».
Steina
L'AUTRE SCENE
Dominique Avron, Claudine Eizykman, Guy Fihman et Jean-François Lyotard
Version silencieuse / (1969) / 06' / 16mm
Version sonore / (1972) / 06'/ etat BC
« Manifester (et non signifier) avec les images et la matière sonore comment fonctionne une publicité. Le titre, emprunté à Freud, indique l'importance accordée aux opérations du travail du rêve par rapport au travail du film ».
Claudine Eizykman & Guy Fihman
LIGNE CONTINUE
Peter Stämpfli / (1974)
08' / 16mm
« Ligne continue, c'est un glissement de lignes, qui se particularisent, qui se télescopent doucement, l'une cèdant la place aux autres () un inter-espace se crée qui bouscule la vitesse perspective standard, une aspiration s'installe dans laquelle l'oeil se reconnait et se perd dans un état régulier et intense ».
Claudine Eizykman
BLACK AND LIGHT
Pierre Rovère / (1974)
08'/ 16mm
Ce film a été réalisé directement sur odinateur sans l'intervention d'aucun appareillage cinématographique. Il n'est pas la graphie d'un mouvement mais une succession de faits composés que le dispositif de projection traduit pour l'oeil en impression de mouvements.
Catalogue Paris Films Coop 1979.
YAA BOE
Dominique Avron / (1975)
08' / 16mm
« Dominique Avron est de ceux qui, en un seul film court, a su produire une oeuvre singulière dans laquelle s'exprime l'essentiel ».
Catalogue Branchements cinégraphiques, 1981.
REMINISCENCE
Woody Vasulka / (1974)
04'37'' / Numérique
« Une bande tournée au portapack lors d'une promenade dans une ferme de
Moravie, un lieu de la jeunesse de Woody, est traitée par le Scan Processor programmé pour que l'énergie de l'image (sa luminosité) soit traduite en degrés de hauteur des lignes de balayage. Outils spéciaux : Scan Processor, Dual Colorizer ».
Catalogue Steina & Woody Vasulka Vidéastes.
When
From 8:30pm