Le cinéma des surréalistes tchèques
19 Jun 2002
The event is over
Le Journal de Léonard (Leonarduv deník), Jan Švankmajer, 1973, 10 min, 35mm,
coul, vostf
Un film collage qui superpose ironiquement au dessin de Léonard de Vinci un
reportage sur l’entraînement d’un corps de police, qui prend dans ce contexte
un aspect monstrueux et grotesque.
Vers la cave (Do pivnice), Jan Švankmajer, 1983, 12 min, 35mm, coul, vostf
Des visions cauchemardesques, nées de l’imagination d’une petite fille, animent
la cave où on l’envoie chercher du charbon.
Chute de la Maison Usher (Pád domu Usheru), Jan Švankmajer, 1980, 15 min, 35mm,
nb, vostf
Une crudité documentaire renforce paradoxalement la magie des visions d’Edgar
Poe.
Le Concours (Konkurs), Miloš Forman, 1963, 30 min, 35mm, nb, vostf
Reportage sur un faux concours de chanteuses où la caméra détaille sans pitié
différentes disgrâces et prétentions féminines. Ce moyen métrage, par son
humour sarcastique et son attention aux accidents de la réalité brute, contient
en germe toute l’œuvre tchèque du cinéaste et la principale leçon de l’ex-Jeune
Vague.
L’Étape (Štace), Saša Gedeon, 1994, 25 min, 35mm, nb, vostf
Rare exemple d’inspiration surréaliste directe - de type onirique- chez un
cinéaste de la jeune génération, cette histoire d’une troupe d’acteurs nomades
réalisant sur scène les rêves des spectateurs est empreinte d’un humour
mélancolique très tchèque, en même temps que post-moderne.
When
From 8pm