Mohamed Bourouissa en conversation avec Julie Portier

Dans chacun de ses projets, Mohamed Bourouissa s’attache à traverser les seuils et à inscrire des collaborations hors du milieu de l’art qui impliquent des protocoles de production spécifiques : Vendre ses sculptures sur les marchés aux puces, infiltrer clandestinement ses dessins et ses notes dans les fonds d’archives publiques, confier un téléphone portable à un détenu pour susciter d’autres images du confinement carcéral... Il évoque dans cette manière de faire une sorte de résistance électrique : « Comment rendre les choses visibles, comment raccorder les choses entre elles et les mettre en état de tension […] où deux mondes peuvent coexister et susciter l’émergence d’un troisième lieu ».

A partir d’une sélection de vidéos, Mohamed Bourouissa a invité Julie Portier, critique d’art et commissaire d’exposition, à discuter avec lui.