Cinema
Le Dernier examen
14 Oct 2016
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Les Têtes blessées(Yarali bashlar), Iran, 1988, 30’, DCP (format original 16mm), coul., vostf
Il s’agit du premier film de Jafar Panahi tourné pendant ses études à l’université et unique documentaire de sa filmographie. Il dépeint un rituel encore largement pratiqué en Iran : le rituel d’Achoura, deuil chiite durant lequel les pénitents s’infligent des coups en mémoire du martyre de l’imam Hosseyn. « Dans ce cas, je voulais garder la trace d’un rituel qu’à cette époque je croyais promis à une disparition prochaine. L’expérience du documentaire m’a appris à ne pas juger ce que je filme, ceux que je filme. », explique Jafar Panahi.
Le film est inédit en France.
Deuxième regard(Negaheh Dovom), Iran, 1989, 29’, DCP (format original 16mm), coul., vostf
Un marionnettiste et ses créatures sont engagés pour le tournage d’un film pour enfants. Film de fin d’études, Deuxième regard explore les frontières entre la réalité et le cinéma, à cheval entre Le Muppet Show et le documentaire sur le tournage d’un film. « C’est une sorte de making of imaginaire d’un film où j’aurais dû être assistant, mais sur lequel je n’ai pas eu le temps de travailler. À l’époque, j’avais un emploi aux archives du film pour gagner ma vie, en plus des cours. À défaut d’être assistant sur ce long métrage, j’ai inventé cette petite fiction autour de son tournage. » Dans cette fantaisie poétique qui préfigure les films pour enfants qui suivront (L’Ami, Le Dernier Examen, Le Ballon blanc, Le Miroir), Panahi fait déjà preuve de maturité, notamment dans les séquences restituant les coulisses d’un tournage.
Le film est inédit en France.
Le Dernier examen (Akharin emtahan), Iran, 1992, 42’, DCP (format original 16mm), coul., vostf
Fatima est très angoissée par l’examen de fin d’année qu’elle doit passer. Le matin de l’épreuve, elle retrouve sa meilleure amie, Zahra, avec qui elle fait le chemin de l’école, mais celle-ci, en sauvant une petite fille, est victime d’un accident.
Le Dernier Examen a été réalisé pour la télévision et a été tourné dans le sud de l’Iran. Terrain d’expérimentation pour Panahi, ce drame, teinté d’espièglerie, mêle onirisme et effets spéciaux. Comme dans L’Ami, c’est une esquisse des récits d’enfants qu’il développe dans ses premiers longs métrages : une course d’obstacles ancrée dans une traversée de la ville.
Séance présentée par Pooya Abbasian et Solmaz Panahi
Prochaine séance le 27/10
When
8pm - 10pm