Cinema
David Lynch, Don't Look at Me
30 May 2011
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Dans une pièce sombre, un homme qui n'aime pas se raconter parle de films inquiétants où il est question de malformations, de monstres.
David Lynch, don't look at me de Guy Girard
France / 1989 / 59' / nb et coul. / vostf avec David Lynch, Angelo Badalamenti, Jack Nance
Dans une pièce sombre, un homme qui n'aime pas se raconter parle de films inquiétants où il est question de malformations, de monstres. Ce cinéaste, c'est David Lynch, réalisateur d'Eraserhead, Elephant Man ou Blue Velvet.
« Guy Girard filme David Lynch comme David Lynch aime filmer ses personnages : en voyeur, à travers un store, ou le front penché sur la petite statuette de femme nue qu'il sculpte interminablement. Lynch hypnotisé par ses propres images, ces visages déformés qu'il trouve beaux parce que "puissants", ces "choses supposées laides qui deviennent superbes" mais qui, "dès qu'on sait ce qu'elles sont, redeviennent horribles". Il lui arrache un aveu : sa passion pour La Métamorphose de Kafka, qui le "fait frémir jusqu'à l'âme", son identification avec l'homme transformé en cafard. Lynch, ce jeune homme qui semble avoir été élevé dans les fleurs du mal, lâche encore quelques propos sur l'obscurité et le chaos. Sa tranquillité effraie ; elle rappelle le bref instant de quiétude qui, dans les films d'épouvante, précède les déchaînements hallucinés. »
Jean-Luc Douin, Télérama, avril 1993
When
From 7:30pm