Cuadro 120 (Tableau 120)
1960
Cuadro 120
(Tableau 120)
1960
Par ses peintures « matiéristes », Millares combat le conservatisme ambiant de l'Espagne franquiste.
Après une période figurative inspirée des cultures archaïques des îles Canaries où il est né, Manolo Millares évolue vers l'abstraction à partir de 1951. Il s'installe à Madrid en 1955, où il se tourne vers des matériaux pauvres aux reliefs accidentés. Sur la toile grossière, déchirée, raccommodée avec de la ficelle, Millares déchire, éclabousse, empaquette et noue. À ces gestes liés à une forme d'urgence, l'harmonie du noir, du blanc et du rouge donne à ce tableau austère une allure tragique.
| Domaine | Peinture |
|---|---|
| Technique | Huile sur toile de jute, ficelle |
| Dimensions | 162 x 130 cm |
| Acquisition | Don de Baron Elie de Rothschild, 1980 |
| N° d'inventaire | AM 1980-59 |
En salle :
Musée - Niveau 5 - Salle 30 : Abstraction gestuelle internationale
Informations détaillées
| Artiste |
Manolo Millares (Manolo Millares-Sall, dit)
(1926, Espagne - 1972, Espagne) |
|---|---|
| Titre principal | Cuadro 120 (Tableau 120) |
| Date de création | 1960 |
| Domaine | Peinture |
| Description | Assemblage |
| Technique | Huile sur toile de jute, ficelle |
| Dimensions | 162 x 130 cm |
| Inscriptions | S.B.DR. : MILLARES |
| Acquisition | Don de Baron Elie de Rothschild, 1980 |
| Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
| N° d'inventaire | AM 1980-59 |
De la/du même artiste
Bibliographie
Choix pour aujourd''hui - Regard sur 4 ans d''acquisitions d''art contemporain.- Paris : Galerie contemporaine, Musée national d''art moderne - Centre Georges Pompidou, 1982 (cit. p. 57)