Schwanger I

À partir de 1975, Soltau privilégie la performance, la photographie et la vidéo, qui lui permettent de «faire partie de l'image» et d'utiliser son corps comme matériau.

Prolongeant ses réflexions sur la condition féminine, Annegret Soltau aborde à partir de 1978 l'expérience de sa propre grossesse. Avec Schwanger I, elle décompose son corps en morceaux. Différentes copies de la même photographie ont été déchirées, recousues et superposées pour créer des distorsions de la figure globale. Ces cicatrices physiques laissent transparaître son état psychologique, la tension entre la maternité et l'art, parfois difficiles à concilier.