Medidas
| Feuillet 1 : 20 x 11,5 cm Feuillet 2 : 20,5 x 10,3 cm Feuillet 3 : 20,5 x 15,9 cm Feuillet 4 : 21 x 15,3 cm Feuillet 5 : 20,5 x 15,9 cm Feuillet 6 : 21 x 13,3 cm Feuillet 7 : 21 x 13,4 cm Feuillet 8 : 20,9 x 15,9 cm Feuillet 9 : 20,4 x 14,9 cm Feuillet 10 : 20,8 x 16,1 cm |
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Inscripciones
| Transcription : La Mariée mise à nu par les célibataires
2 éléments principaux : 1. Mariée 2. Célibataires
Disposition graphique. Toile longue, en hauteur. Mariée en haut, célibataires en bas.
Les célibataires devant servir de base architectonique à la mariée celle-ci devient une sorte d’apothéose de la virginité.
– machine à vapeur avec soubassements en maçonnerie sur cette base en briques. Assise solide, la machine-célibataire, grasse, lubrique – (développer). A l’endroit (en montant toujours) où se traduit cet érotisme (qui doit être un des grands rouages de la machine-célibataire.
Ce rouage tourmenté donne naissance la partie-désir de la machine. Cette partie-désir – change alors l état de mécanique – qui de à vapeur passe à l’état de moteur à explosions. (Développer le moteur-désir, conséquence du rouage lubrique).
Ce moteur-désir est la dernière partie de la machine-célibataire. Loin d’être en contact direct avec la Mariée, le moteur désir est séparé par un refroidisseur à ailettes (ou à eau). Ce refroidisseur (graphiquement) pour exprimer que la Mariée, au lieu d’être seulement un glaçon asensuel, refuse chaudement (pas chastement) l’offre brusquée des célibataires. Ce refroidisseur sera en verre transparent. Plusieurs plaques de verre les unes au-dessus des autres.
Malgré ce refroidisseur, il n’y a pas de solution de continuité entre la machine-célibataire et la Mariée. Mais les liens seront électriques et exprimeront ainsi la mise à nu : opération alternative. Court-circuit au besoin. Soigner l’attache : nécessité d ’affirmer l’apparition du nouveau moteur : la mariée.
Mariée En général, si ce moteur mariée doit apparaître comme une apothéose de virginité c.à.d. le désir ignorant, le désir blanc (avec une pointe de malice) et s’il (graphiquement) n’a pas besoin de satisfaire aux lois de l’équilibre pesant, néanmoins, une potence de métal brillant pourra simuler l’attache de la pucelle à ses aimes et parents (ceux-ci et celles-là correspondant graphiquement à une base solide, sur terre ferme, comme la base de maçonnerie de la machine-célibataire repose elle-même sur terre ferme. La Mariée à sa base est un moteur. Mais avant d’être un moteur qui transmet sa puissance timide – elle est cette puissance timide même. Cette puissance timide est une sorte d’automobiline, essence d’amour, qui, distribuée aux cylindres bien faibles, à la portée des étincelles de sa vie constante, sert à l’épanouissement de cette vierge arrivée au terme de son désir. (Ici le désir-rouage tiendra une plus petite place que dans la machine-célibataire. Il est seulement la ficelle qui entoure le bouquet). Toute l’importance graphique est pour cet épanouissement cinématique.
Cet épanouissement cinématique est commandé par la mise à nu électrique (voir passage de la machine célib. à la mariée).
Cet épanouissement cinématique qui exprime le moment de la mise à nu, doit se greffer sur un arbre-type de la mariée. Cet arbre-type a ses racines dans le rouage-désir, mais les effets cinématiques de la mise à nu électrique, transmis au moteur aux cylindres bien faibles, laissent (nécessité plastique) en repos l’arbre-type – (graphiquement, à Münich, j’ai déjà figuré cet arbre-type dans 2 études)
et ne touchent pas au désir-rouage qui donnant naissance à l’arbre-type, trouve dans cet arbre-type la transmission du désir à l’épanouissement en mise à nu volontairement imaginée de la mariée désirante.
Cette mise à nu électrique actionne le moteur aux cylindres bien faibles qui découvre l’épanouissement en mise à nu par les célibat. dans son action sur les rouages d’horlogerie.
Se greffant sur l’arbre-type l’épanouissement cinématique (commandé par la mise à nu électrique). Cet épanouissement cinématique est la partie la p. importante du tableau ( graphiquement comme surface). Il est, en général, l’auréole de la mariée, l’ensemble de ses vibrations splendides : graphiquement, il n’est pas question de symboliser par une peinture exaltée ce terme bienheureux – désir de la mariée ; seulement plus claire, dans tout cet épanouissement, la peinture sera un inventaire des éléments de cet épanouissement, éléments de la vie sexuelle imaginée par elle mariée-désirante. Dans cet épanouissement, . La mariée se présente nue sous 2 apparences : la première, celle de la mise à nu par les célibataires, la seconde apparence, celle imaginative-volontaire de la mariée. De l’accouplement de ces 2 apparences de la virginité pure – De leur collision dépend tout l’épanouissement, ensemble supérieur et couronne du tableau.
Donc développer graphiquement : 1° l’épanouissement en mise à nu par les célibataires 2° l’épanouissement en mise à nu imaginative de la mariée désirante.
3° Des 2 développements graphiques obtenus, trouver leur conciliation, qui soit « l’épanouissement » sans distinction de cause. Mixture, composé physique des 2 causes (célibataire et désir imaginatif) inanalysable par la logique.
Le dernier état de cette mariée à nu avant la jouissance qui la ferait déchoir (fera déchoir). Graphiquement, nécessité d’exprimer d’une façon complètement différente du reste du tableau, cet épanouissement.
1° Epanouissement en mise à nu par célibat. commandé électriquement. Cet épanouissement – effet de la mise à nu électrique doit, graphiquement, aboutir au mouvement d’horlogerie (horloges électriques des gares). Rouages, roues dentées, etc. (développer donnant bien la saccade lancinante de la grande aiguille). en métal mat (cuivre fin, acier, argent).
2° Epanouissement en mise à nu volontairement imaginée de la mariée désirante. Cet épanouissement doit être le développement affiné de l’arbre-type. Il prend naissance en rameaux sur cet arbre-type. Rameaux givrés en nickel et platine. A mesure qu’il s’éloigne de l’arbre, cet épanouissement est l’image d’une voiture auto, qui monte une côte en 1re vitesse. (La voiture désire de plus en plus le haut de la montée, et tout en accélérant lentement, comme fatiguée d’espoir, elle répète ses coups de moteur réguliers à une vitesse de p. en p. grande, jusqu’au ronflement triomphal.
3° Epanouissement-couronne (composé des 2 précédents). Le 1er épanouissement s’attache au moteur aux cylindres bien faibles. Le 2e à l’arbre-type dont il est le développement cinématique. L’arbre-type a ses racines dans le désir- rouage, partie constitutive , squelette de la marée. Le moteur aux cylindres bien faibles est un organe superficiel de la mariée ; il est actionné par l’essence d’amour, sécrétion des glandes sexuelles de la mariée et par les étincelles électriques de la mise / à nu. (Pour exprimer que la mariée ne refuse pas cette mise à nu par les célibataires, l’accepte même, puisqu’elle fournit l’essence d’amour et va jusqu’à aider à un complète nudité en développant d’une façon étincelante son désir aigu de jouissance.
Donc, le moteur aux cylindres bien faibles, organe constitutif mais superficiel de la mariée, est les 2 foyers de l’ellipse épanouissement. (Le 1er foyer, centre de l’épanouissement en mise à nu par célibat., 2e foyer, centre de l’épanouissement en mise à nu imaginée volontairement de la mariée. 2e foyer, actionnant le désir-rouage (partie squelettique de la mariée) donnant naissance à l’arbre-type, etc. |
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