Sans titre
1989
Sans titre
1989
Ámbito | Peinture |
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Técnica | Acrylique sur toile |
Medidas | 270 x 405 cm |
Adquisición | Achat, 1990 |
Inventario | AM 1990-222 |
Información detallada
Artista |
Helmut Federle
(1944, Suisse) |
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Título principal | Sans titre |
Fecha de creación | 1989 |
Ámbito | Peinture |
Técnica | Acrylique sur toile |
Medidas | 270 x 405 cm |
Inscripciones | S.D.T.R.H. sur le rabat de la toile : Federle Untitled 89 |
Adquisición | Achat, 1990 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventario | AM 1990-222 |
Análisis
Helmut Federle compte parmi les peintres abstraits qui, au milieu des années 1980, utilisent un langage géométrique se démarquant fortement du puissant mouvement figuratif des Neuen Wilden [les « Nouveaux Fauves »]. Dès 1977, il tend à réduire le chromatisme de sa palette à des couleurs grisâtres et à employer un vocabulaire formel basé sur le carré et les angles droits. En 1981 s’imposent le noir, le gris et le jaune sale (les « couleurs du suicide ») et, à partir de 1984, la représentation picturale de ses initiales, qui structurent souvent la composition de ses toiles. Le H, le F apparaissent à la fois comme des signatures et des évocations du rôle grave que le peintre attribue à son travail : « J’ai toujours considéré les œuvres d’art comme des points d’orientation de l’existence, et surtout comme des étapes le long du chemin d’une vie tournée vers une mort inévitable. » Emblématique, la composition décentrée de Sans titre (1989) renvoie à l’une de ses initiales, le H, située dans la partie supérieure droite du tableau. Les traits horizontaux et verticaux sur lesquels s’appuie littéralement la composition fonctionnent à la fois comme une fondation architecturale et comme un moyen de la déstabiliser ; l’intérêt de Federle pour le langage architectural – l’artiste collabore à différents projets de Jacques Herzog et Pierre de Meuron – s’accompagne d’une volonté de déconstruction de la forme : « La forme est à la fois appropriée et instable. Cela signifie qu’il doit y avoir un certain degré d’échec ; bien que celui-ci ne doit pas être exprimé de manière triviale, ni illustratrice ni cynique : ce qu’il faut, c’est l’échec en tant que qualité pure, dans sa dimension existentielle. »
Sophie Duplaix
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliografía
Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et reprod. coul. p. 167) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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La règle et l''intuition: abbaye de Montmajour, Arles, 03 avril-18 sept. 2016 – Paris : éditions Du patimoine, 2016 (reprod. coul. p. 10-11, 12) . N° isbn 978-2-7577-0454-7
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