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"Les Hommes sans gravité", Eléonore Weber
29 mar 2008
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Entre les murs délabrés d'une maison en ruine, la rencontre charnelle et intellectuelle de deux jeunes hommes, l'un châtelain, l'autre gitan. Corps et décors, filmés en écho avec grâce et langueur, menacent sans cesse de disparaître dans un abîme du récit, sauvés in extremis par un sursaut de dialogues et d'échanges, eux-mêmes nourris par la curiosité de l'autre, ténue mais tenace.
Les hommes sans gravité d'Eléonore Weber
France, 2007, 35 mm, couleur, 38'
Production : Ecce Films
Entre les murs délabrés d'une maison en ruine, la rencontre charnelle et intellectuelle de deux jeunes hommes, l'un châtelain, l'autre gitan. Corps et décors, filmés en écho avec grâce et langueur, menacent sans cesse de disparaître dans un abîme du récit, sauvés in extremis par un sursaut de dialogues et d'échanges, eux-mêmes nourris par la curiosité de l'autre, ténue mais tenace. Déclinant sa mise en scène entre fragilité et persistance, le film d'Eléonore Weber épouse les modulations du désir.
Diplômée de philosophie politique, Eléonore Weber développe une écriture singulière d'abord au théâtre puis au cinéma. Elle-même auteur de plusieurs pièces, elle met en scène Je m'appelle Vanessa de Laurent Quinton en 2004.
L'année suivante, elle crée Tu supposes un coin d'herbe, reprise au Théâtre de la Bastille, à Paris en 2007, puis Rendre une vie vivable n'a rien d'une question vaine en juillet 2007 au Festival d'Avignon. Parallèlement, Eléonore Weber réalise un documentaire, Silence dans le fortin en 2002, puis Temps morts en 2005, court métrage de fiction sélectionné dans de nombreux festivals.
Quando
Desde 18:00