Debate / Encuentro
Droit et chocolat
25 abr 2013
El evento ha terminado
En 2013, le beurre de cacao n'est plus la seule matière grasse autorisée pour fabriquer tablettes, truffes et autres douceurs chocolatées aux formes alléchantes… Les puristes s'offusquent, les « mauvaises langues » disent qu'il y a désormais du vrai et du faux chocolat. Pourquoi fallait-il une directive européenne ? Et pourquoi a-t-elle engendré tant de débats acharnés autour du « décret chocolat » ?
Conférence – 19h – Entrée libre – Bpi/Espace presse – Niveau 2
Atelier 20h - Sur inscription – Bpi/L’Atelier – Niveau 2
Préalable : avoir assisté à la conférence
En 2013, le beurre de cacao n’est plus la seule matière grasse autorisée pour fabriquer tablettes, truffes et autres douceurs chocolatées aux formes alléchantes… Les puristes s’offusquent, les « mauvaises langues » disent qu’il y a désormais du vrai et du faux chocolat.
Pourquoi fallait-il une directive européenne ? Et pourquoi a-t-elle engendré tant de débats acharnés autour du « décret chocolat » ?
Tout commence en 1973, par une décision de la Communauté Economique Européenne d’harmoniser les réglementations en matière de chocolat (dénominations, composition, addition de matières comestibles, présentation, étiquetage) et par la directive qui en découle devant remplacer les législations des États… Sauf que, dans ce premier texte, il subsiste une lacune d’importance : la composition même du chocolat !
Il a fallu tente ans de querelles et de discussions houleuses, de conflits d’intérêts où se sont opposés des artisans chocolatiers et de grandes multinationales, de mobilisation des médias et des opinions publiques pour parvenir à une nouvelle directive en juin 2000 (transposée dans le droit français en juillet 2003). Cette nouvelle directive autorise les matières grasses végétales autres que le beurre de cacao, avec un satisfecit pour le moins mitigé. Met-elle fin pour autant à la « guerre du chocolat » ?
La directive 2000 fait toujours l’objet de vives oppositions et elle est critiquée par différents groupes d’intérêts : artisans chocolatiers, associations pour le commerce équitable, amateurs de chocolat traditionnel.
Et puis, il y a les lapins, qui s’y mettent aussi ! Des « lapinous » qui batifolent sur le marché et se livrent bataille… car le joli sujet en chocolat doré avec un petit nœud rouge, lancé par Lindt, n’est plus le seul à vouloir séduire le consommateur !
Le droit est-il destiné à être toujours « chocolat » ?
___________________
Conférence
Présentation de l’Eurochocolat , histoire d’un accord compliqué : la législation, les enjeux, les partenaires en présence, d’où vient cette idée de remplacer le beurre de cacao ? Qu’allons-nous trouver dans le chocolat ? Quels sont les risques ? Le tour de la question.
Avec : Jean-Paul Branlard, Maître de conférences à l’Université de Paris Sud, Membre élu de « l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie », et auteur de différents ouvrages sur le droit alimentaire dont : Droit et gastronomie : aspects juridiques de l’alimentation et des produits gourmands – Editions Gualino.
Conférence suivie de
Atelier : De la pratique du Droit à celle du chocolat en pratique. Comment reconnaître les différents produits ? Lire les emballages ? etc… et quelques surprises.
(Préalable : avoir assisté à la conférence.)
Avec :
Katherine Khodorowsky, Historienne et sociologue de l’alimentation
Docteur Hervé Robert, Médecin nutritionniste
Membres élus de «l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie ».
Auteurs de nombreux ouvrages sur le chocolat dont : Le chocolat – collection Idées reçues – éditions Le Cavalier Bleu.
En présence de Jean-Paul Branlard.
Renseignements et réservation :
Gislaine Zanos, gislaine.zanos@bpi.fr 01 44 78 44 22
Quando
Desde 19:00