Cine / video
Nathalie Granger
13 dic 2014
El evento ha terminado
Nathalie Granger
de Marguerite Duras
France, 1973, 83’, nb, 35 mm
avec Lucia Bosè, Jeanne Moreau , Gérard Depardieu, Luce Garcia-Ville, Valérie Mascolo, Nathalie Bourgeois, Dionys Mascolo
image : Ghislain Cloquet, son : Paul Lainé, Paul Bertault, Michel Vionnet, musique : Marguerite Duras, montage : Nicole Lubtchansky
production : Luc Moullet et Cie
Deux femmes et leur fille, dans une maison à la campagne, l’une est inquiétée par la violence de son enfant, l’autre, son amie, tente de la soutenir mais fait face aux limites de l’empathie. La violence introduite par la petite fille s’infiltre dans toute la maison et la vie de ces femmes, accompagnée par la souffrance. Et le temps s’étire, tiraillé par ces deux forces.
« Duras n’en est qu’à la mise en place de son opération de démembrement du cinéma. Là aussi, un grand geste de rupture (donc de violence) se dessine, mais reste en puissance, et trouvera des actualisations de plus en plus fortes (jusqu’à l’écran noir, dix ans plus tard, de L’Homme atlantique). C’est ce qui rend Nathalie Granger aussi beau. C’est un film de suspension, juste au bord du vide, mais sans s’y jeter. Un film qui attend, l’éternité à ses côtés. »
Jean-Marc Lalanne, Les Inrockuptibles, 19 septembre 2007
« Comme elle écrivait des livres, beaucoup de gens considéraient ses films comme « littéraires » alors que Nathalie Granger est un film avec très peu de paroles (deux cent cinquante sous-titres seulement pour contre six cents pour un film normal) où les nuances des blancs , des gris et des noirs occupent une très grande importance grâce au travail de l’opérateur Ghislain Cloquet. »
Luc Moullet, Filmer dit-elle, éd. Capricci, 2014
Quando
Desde 15:00