Cine / video
« Rome brûle » (portrait de Shirley Clarke)
08 may 2011
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Janvier 68 : dans un appartement new-yorkais, Shirley Clarke reçoit des visiteurs, dont Jacques Rivette et Jean-Jacques Lebel. La caméra circule, le cinéma et le monde vont changer.
Suivi de "Portrait of Jason", de Shirley Clarke.
Rome brûle (Portrait de Shirley Clarke) de Noël Burch et André S. Labarthe
France / 1996, remontage de la version de 1970 / 54' / nb / vostf avec Shirley Clarke, Yoko Ono, Jacques Rivette, Jean-Jacques Lebel, Noël Burch, André S. Labarthe
Janvier 68 : dans un appartement new-yorkais, Shirley Clarke reçoit des visiteurs, dont Jacques Rivette et Jean-Jacques Lebel. La caméra circule, le cinéma et le monde vont changer.
« Qu'est ce que le cinéma militant ? Qu'est-ce que le cinéma underground ? Qu'est-ce que la démocratisation de l'art ? Autant de questions ici débattues et auxquelles Shirley Clarke s'efforce de répondre en cinéaste consciente de ses responsabilités, de ses pouvoirs et de ses limites »
André S. Labarthe et Noël Burch, note d'intention
« Rome brûle est un moment de grâce. Le film de Labarthe et Burch ressemble aux zébrures qui strient l'esprit de Michaux quand il parle de ses expériences avec la mescaline. Parfois, la deuxième caméra bégaie face à ce vertige verbal et visuel. On entend la phrase qui vient d'être prononcée mais vue à travers un autre axe. Ce bégaiement filmique est la seule frontière qu'autorise le film entre fiction et documentaire, comme s'il fallait filmer une deuxième fois quelque chose d'infilmable : l'indicible. »
Christophe Derouet, Les Inrockuptibles, octobre 1996
Portrait of Jason de Shirley Clarke
États-Unis / 1967 / 99' / nb / vostf
Jason Holliday se raconte et se met en scène. Il est noir, homosexuel, prostitué. Le dialogue avec Shirley Clarke et Carl Lee (comédien dans The Connection) devient réflexion sur le « portrait », et questionnement de la société américaine.
Quando
Desde 19:30