Fragments électriques n.6 - Journal 1989, Dancing in the dark

Fragments électriques n. 6 – Journal 1989, Dancing in the dark
Frammenti elettrici n. 6 - Diario 1989, Dancing in the Dark
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie, 2009, 60’, coul., sonore, stf.
Format d’origine : vidéo 8
Format de projection choisi par les cinéastes : à venir

Le film est un inventaire des danses populaires et des traditions de la nuit : des vieux, des enfants, des jeunes filles, tout le monde danse. Le film montre un monde en passe de disparaître, celui de la gauche italienne, et un autre en train de le submerger, la culture berlusconienne. Le couple expérimente pour ce film une nouvelle technique de montage : agencer les plans en fonction des musiques. Ici, des chansons populaires résonnent avec ironie sur les images. Ce film est un des fragments électriques : les autres sont présentés dans les installations et au sein de la rétrospective.»

« Durant l’été 1989, nous regardons et filmons les derniers festivals de l’Unità, avant la chute du mur de Berlin, dans différents petits villages de la Romagna, sur la « Ligne Gothique » de la Seconde Guerre Mondiale, les lieux de Paisà de Roberto Rosselini. Un portrait d’un « peuple disparu » qui danse. »
Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi, « Le Jeu de Paume fête ses 20 ans de cinéma », 2011

Catalogue n. 3 – Odeur de tilleul autour de la maison
Catalogo n. 3 – Odore di tiglio intorno alla casa
de Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi
Italie, 1979, 12’, coul., muet
Format d’origine : Super 8
Format de projection choisi par les cinéastes : à venir

En 1976, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi passent une semaine dans une maison inhabitée de Lugo, autrefois occupée par des fascistes tués par des partisans. Ils y filment méthodiquement chaque objet et notamment une photo rare de Mussolini recouvert de pansements. On y trouve aussi des photos de femmes nues érythréennes qui portent le sceau de l'érotisme exotique. La lumière du soir et la pellicule Super 8 rendent la maison doucement hantée. Le parfum de tilleul (arbre qui entoure la maison) était diffusé à l’origine pour nous immerger dans ce décor. De quoi cette maison a-t-elle véritablement été le théâtre ?

Prochaine projection le dimanche 8 novembre à 17h en Petite Salle