Exposición / Museo
Louise Bourgeois
Dessins, Pensées-plumes

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Cette exposition présente pour la première fois en Europe une rétrospective de l’œuvre dessiné de Louise Bourgeois. Elle comporte une centaine de dessins, depuis les premiers autoportraits de 1942, jusqu’aux derniers dessins sur le thème de l’araignée.
Le dessin est la première approche créatrice de Louise Bourgeois, la source de tout son travail, le fond d’où surgissent les sculptures.
Louise Bourgeois est essentiellement, jusqu’à la fin des années 40, peintre, dessinateur et graveur. Elle appelle ses dessins des « pensées-plumes », c’est-à-dire des idées qu’il faut saisir au vol et fixer comme des papillons : « le dessin est indispensable, parce que toutes ces idées qui viennent, il faut les attraper comme des mouches quand elles passent, et puis alors, que fait-on des mouches ou des papillons, on les conserve et on s’en sert : ce sont des idées bleues, des idées roses, des idées qui passent, et puis d’un dessin, on fait une peinture, et de la peinture, on fait des sculptures, parce que la sculpture c’est la seule chose qui me libère. »
Cette activité régulière, autonome et parallèle à la sculpture, est pour elle une sorte de journal intime de notations de sentiments, d’idées visuelles qui donneront ou non naissance à des sculptures. Louise Bourgeois dessine de façon quasi obsessionnelle, répétitive, avec beaucoup de plaisir : exercice de révélation plus que d’exorcisme. [...]
Le statut de ces œuvres est unique, différent du dessin traditionnel de sculpteur. En effet, les dessins sont longtemps restés secrets, accrochés en séries dans l’atelier ou enfouis dans des tiroirs. Louise Bourgeois ne les montrait que rarement dans des expositions et les conservait comme des documents intimes à usage personnel.
Dans l’ensemble de l’œuvre dessiné qui s’étend de 1940, on peut difficilement établir une chronologie et une datation précises. On distingue plusieurs styles et types de dessins : un trait précis souple et linéaire ; un dessin-esquisse nerveux, proche de la caricature ; les dessins-écheveaux faits de séries de parallèles et répétés comme un coloriage ; des dessins abstraits aux formes plates et géométriques, très colorés et souvent liés à des sculptures ; des dessins-« actions » (brûlures, coupures, coutures…) ; des dessins écritures ; et plus rarement des collages. [...]
[Les dessins] entretiennent un dialogue étroit avec les sculptures et surtout avec les gravures. L’iconographie initiée dans les images peintes ou dessinées est la matrice de l’œuvre, le lieu où germent et naissent les idées de sculptures.
Mais en même temps, c’est une pratique spécifique. Si le dessin est lié au temps, la sculpture convoque l’espace. L’une est, dit-elle, son propre corps, alors que l’autre est la mémoire de l’imaginaire.
D'après le communiqué de presse
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