Vidéo
Martial Raysse, Made in Japan - La grande odalisque, 1964
2020
Martial Raysse, Made in Japan - La grande odalisque, 1964
2020
Type | Production, 1min 43s |
---|---|
Réalisation | Service audiovisuel |
Production | Centre Pompidou, Paris |
Dans le cadre de la série |
Pompidou VIP |
Informations détaillées
Résumé | En 1963, Raysse s’installe à Los Angeles, qui lui rappelle avec délice l’univers cristallin et hédoniste de la côte d’Azur. Il est alors sollicité par les plus grands musées européens et plusieurs galeries américaines. Son langage pictural est proche de celui des artistes du pop art, notamment de Roy Lichtenstein. Avec cette nouvelle série « Made in Japan », Raysse convoque des icônes de l’histoire de l’art sur le mode du pastiche : Cranach l’Ancien, Tintoret et surtout Ingres, dont cette œuvre est une parfaite illustration. Toujours dans l’esprit d’appropriation et de détournement propre au pop art et au nouveau réalisme, ce tableau, réalisé à partir de l’agrandissement d’un cliché dont l’artiste n’a conservé que les contours, perpétue l’apologie de la féminité et de la sensualité à travers un langage devenu plus expressionniste, voire kitsch : « La beauté, c’est le mauvais goût. […] Le mauvais goût, c’est le rêve d’une beauté trop voulue. » |
---|