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Cinéma / Vidéo
Cinéma du réel 2022
44e festival international du film documentaire
11 - 20 mars 2022
L'événement est terminé
« Softie », Sam Soko (2020) © LBx Africa
Chaque année Cinéma du réel est l’occasion d’explorer le cinéma documentaire, d’en interroger les formes, les évolutions et les manières de faire. Cinéma du réel est en cela un festival exploratoire. Sa compétition de vingt-et-un films français et vingt films étrangers, longs et courts métrages tous inédits en France, donne à voir l’état de la production internationale la plus récente. Grâce à une programmation hors compétition de films rares, patrimoniaux ou contemporains, Cinéma du réel permet d’appréhender les expérimentations au regard de l’histoire du cinéma.
« Softie », Sam Soko (2020) © LBx Africa
Outre la compétition, Cinéma du réel propose plusieurs séances spéciales : avant-premières, premières françaises de films français salués dans les plus grands festivals internationaux, inédits, performances, et autres rendez-vous privilégiés avec des cinéastes, jeunes ou expérimentés, proches de l’esprit du festival. Une séance spéciale est ainsi programmée chaque soir du festival.
Après deux éditions en ligne, en 2020 et 2021, cette édition 2022 célèbre son retour en salles. Le retour des invités, des rencontres, des échanges avec le public, en un mot : la convivialité.
Les temps forts :
L’Afrique documentaire – Dix figures tutélaires
Pour cette 44e édition, Cinéma du réel invite à une véritable plongée dans l’Afrique documentaire et à la rencontre avec celles et ceux qui le font aujourd’hui. En guise de prologue, Cinéma du réel présente dix figures qui ont en leur temps réalisé des œuvres radicales voire révolutionnaires et ont su tracer une voie à la fois politique, cinématographique, inventive et activiste. Avec notamment la version restaurée du film de Sarah Maldoror Sambizanga (1972), tourné au Congo. Sarah Maldoror, d’origine guadeloupéenne, part étudier le cinéma à Moscou. Ses premières réalisations l’emmènent vers l’Afrique, où elle tourne des films anti-colonialistes, très représentatifs du cinéma engagé des années 1970. Elle s’est éteinte en avril 2020.
L’Afrique documentaire : Produire en Afrique
Animées par Hicham Falah, délégué général du FIDADOC Agadir et de sa Ruche documentaire, cinq études de cas réparties sur cinq aires géographiques, permettront d’appréhender du 14 au 18 mars la diversité des conditions de création et de production du cinéma documentaire sur le continent africain.
Front(s) Populaire(s) – L’espace de la lutte
Avec la conviction que le cinéma nous rend clairvoyant, Front(s) populaire(s) explore chaque année une partie de notre réalité contemporaine, de notre questionnement citoyen, de son activisme. Une séance par jour qui interroge l’espace de la lutte, celui de l’affirmation, de la revendication et de la conquête de la place de chacun.
Première fenêtre
Cette sélection est consacrée aux tout premiers gestes documentaires et rassemble chaque année une sélection d’une quinzaine de films courts à la durée variable, réalisés par des jeunes créateurs et créatrices en apprentissage ou non, étudiant(e)s en école d’art, de sections cinéma à l’université, d’ateliers de réalisation divers, ou même fabriqués hors de toute structure.
Mathieu Amalric filme John Zorn
Mathieu Amalric filme seul, depuis douze ans, l’insensé saxophoniste et compositeur new-yorkais John Zorn. Films-toupies, que Zorn aime programmer, comme un set musical, lors de ses concerts. C’est la première fois qu’ils sont projetés en dehors de ce contexte, lundi 14 mars, avec notamment Zorn III en avant-première.
Quand
Où
Maison de la poésie, Paris
Centre Wallonie-Bruxelles, Paris
© D.R.