Spectacle / Concert
Régine Chopinot
O.C.C.C.
15 - 19 mars 2006
L'événement est terminé
Régine Chopinot conception et réalisation
Jean Michel Bruyère scénographie
John Bateman, Tuan Anh Bui, David Calderon, Régine Chopinot, Steven Cohen, Virginie Garcia, Frédéric Werlé interprétation
Sophie Gérard assistante
Maryse Gautier lumières
U-Zul musique
Ajouté à CHAIR-OBSCUR et WHA, O.C.C.C. termine le Triptyque de la Fin des Temps, une vaste remise en cause de la création chorégraphique à travers une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. Les conditions successives du triptyque accompagnent et traduisent les évolutions de sa chorégraphe engagée dans une hypothèse de travail expérimental : « Ayant déçu tous les pronostics, craintes et espoirs eschatologiques, une fin des temps n'aurait-elle pas pu avoir lieu déjà, mais sans qu'il y ait eu moyen immédiat de le savoir ? Ne pourrait-elle pas être advenue sans engager la disparition de l'existence, mais seulement celle de la vie humaine, de la vie en ce qu'elle a d'humaine ? C'est-à-dire, avoir été une fin des temps à la lettre : une disparition du temps, la disparition du passé et du futur, de l'expérience et du devenir. »
Le Triptyque de la Fin des Temps traduit trois fois cette hypothèse « par » et « dans » des situations chorégraphiques représentant chacune une des fins du temps et l'effondrement particulier de l'écriture que celle-ci engagerait. Comment ? Par quoi ? Avec quoi construire une représentation de la disparition des moyens de la représentation ? O.C.C.C. envisage le présent, comme dernier des temps, comme temps restant toujours déjà fini, un présent sempiternel et effondré, dans lequel nous serions à "rester" seulement, sans origine et sans but, dans la raréfaction de la relation et, probablement, tous peu à peu ré-animalisés. À moins que nous trouvions là une fois de plus et malgré l'extrémité de la circonstance, le moyen de garder mouvant le mouvement de la relation, cet enroulement perpétuel de l'Un au déroulement infini de l'Autre et dont l'irréductibilité seule, maintient l'homme dans l'humain ?
Régine Chopinot conception et réalisation
Jean Michel Bruyère scénographie
John Bateman, Tuan Anh Bui, David Calderon, Régine Chopinot, Steven Cohen,
Virginie Garcia, Frédéric Werlé interprétation
Sophie Gérard assistante
Maryse Gautier lumières
U-Zul musique
Ajouté à CHAIR-OBSCUR et WHA, O.C.C.C. termine le triptyque de la Fin des
Temps, une vaste remise en cause de la création chorégraphique à travers une
mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de
construction. Les conditions successives du triptyque accompagnent et
traduisent les évolutions de sa chorégraphe engagée dans une hypothèse de
travail expérimental : « Ayant déçu tous les pronostics, craintes et espoirs
eschatologiques, une fin des temps n’aurait-elle pas pu avoir lieu déjà, mais
sans qu’il y ait eu moyen immédiat de le savoir ? Ne pourrait-elle pas être
advenue sans engager la disparition de l’existence, mais seulement celle de la
vie humaine, de la vie en ce qu’elle a d’humaine ? C’est-à-dire, avoir été une
fin des temps à la lettre : une disparition du temps, la disparition du passé
et du futur, de l’expérience et du devenir. »
Le triptyque de la Fin des Temps traduit trois fois cette hypothèse « par » et
« dans » des situations chorégraphiques représentant chacune une des fins du
temps et l’effondrement particulier de l’écriture que celle-ci engagerait.
Comment ? Par quoi ? Avec quoi construire une représentation de la disparition
des moyens de la représentation ?
O.C.C.C. envisage le présent, comme dernier des temps, comme temps restant
toujours déjà fini, un présent sempiternel et effondré, dans lequel nous
serions à ”rester” seulement, sans origine et sans but, dans la raréfaction de
la relation et, probablement, tous peu à peu ré-animalisés. À moins que nous
trouvions là une fois de plus et malgré l’extrémité de la circonstance, le
moyen de garder mouvant le mouvement de la relation, cet enroulement perpétuel
de l’Un au déroulement infini de l’Autre et dont l’irréductibilité seule,
maintient l’homme dans l’humain ?
www.barc.fr
Quand
À partir de 20h30