Masque découpé de "Pilar au soleil"
1929
Masque découpé de "Pilar au soleil"
1929
Ámbito | Sculpture |
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Técnica | Fer découpé et soudé |
Medidas | 19 x 16 x 8 cm |
Adquisición | Don de Mme Roberta González, 1966 |
Inventario | AM 1483 S |
Información detallada
Artista |
Julio González
(1876, Espagne - 1942, France) |
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Título principal | Masque découpé de "Pilar au soleil" |
Título antiguo | Masque souvenir de Pilar |
Fecha de creación | 1929 |
Ámbito | Sculpture |
Técnica | Fer découpé et soudé |
Medidas | 19 x 16 x 8 cm |
Inscripciones | MO.D.B.G. : G. / 1929 |
Adquisición | Don de Mme Roberta González, 1966 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Moderne |
Inventario | AM 1483 S |
Análisis
Issu d’une famille d’orfèvres et de ferronniers, Julio González commence par forger des bijoux en collaboration avec son frère Joan, à Barcelone, dans les années 1890. Il s’installe en 1899 à Paris où son activité se partage entre peinture et sculpture. González crée ses premiers masques en cuivre repoussé vers 1910-1912 ( Visage d’enfant , AM 1383 S). En 1913, apparaît déjà un portrait en cuivre de sa sœur aînée Pilar (AM 1385 S), évoquée par un visage rêveur, d’inspiration symboliste, dont la surface délicatement martelée capte la lumière. Sa maîtrise de la soudure autogène, ses contacts avec Pablo Gargallo et sa collaboration à la réalisation des premières sculptures métalliques de Picasso, en 1928, le poussent vers la création d’une série de sculptures en fer, plus ambitieuses que ses essais initiaux de têtes ou de figures découpées et forgées ( Petite maternité découpée , 1927-1929, AM 1498 S), dont Masque découpé de « Pilar au soleil » (cat. rais. 2, n o 94) est le fleuron. La tête, qui forme une paire avec le masque de Roberta au soleil I (1929, Valence, Ivam), se situe dans la continuité des constructions cubistes de Picasso comme la Guitare (1912-1913, New York, MoMA), constituée de plans superposés en fer. La corporéité du masque n’est pas suggérée par un volume clos mais par l’assemblage de deux feuilles de métal, l’une servant d’arrière-plan et l’autre de face. Le découpage détourant les traits du visage sur cette plaque externe suggère le volume par la superposition du vide et du plein. Les études préparatoires à l’encre de Chine (cat. rais. 1, VIII, p. 10) mettent en valeur la recherche de contrastes forts d’ombre et de lumière, qui sont répercutés sur la sculpture par les différences de polissage du métal et qui accentuent le caractère synthétique et primitiviste de ce masque.
Brigitte Leal
Source :
Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007