Le Ruban
1937 / 1967

Le Ruban
1937 / 1967
Ámbito | Sculpture |
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Técnica | Bronze à la cire perdue |
Medidas | 23,5 x 19,5 x 13,05 cm |
Adquisición | Donation de M. Claude Laurens, 1967 |
Inventario | AM 1591 S |
Información detallada
Artista |
Henri Laurens
(1885, France - 1954, France) |
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Título principal | Le Ruban |
Fecha de creación | 1937 / 1967 |
Colaboradores | Fondeur Fondeur : C.Valsuani |
Ámbito | Sculpture |
Técnica | Bronze à la cire perdue |
Etapa de la creación | D'après un plâtre de 1937 |
Medidas | 23,5 x 19,5 x 13,05 cm |
Impresión | Epreuve M.N. fondue entre 1954 et 1967 |
Adquisición | Donation de M. Claude Laurens, 1967 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Moderne |
Inventario | AM 1591 S |
Análisis
Le Ruban (cat. exp. Paris, 1967, op. cit. , n o 55) prolonge L’Océanide tout en atteignant un summum de liberté et de fluidité. Le titre indique à lui seul le contenu métaphorique de la sculpture. Laurens a reconnu le rôle de l’inconscient dans l’inspiration de son œuvre : « Quand je commence une sculpture, de ce que je veux faire je n’ai qu’une idée vague […]. Avant d’être une représentation de quoi que ce soit, ma sculpture est […] une suite d’événements plastiques, de produits de mon imagination […]. Je donne le titre à la fin. » Puis : « Ce que l’on a en soi et que l’on ignore, il y a un mot qui le désigne : l’inconscient. L’inconscient, c’est cela qu’il faut mettre au jour. C’est le grand mystère de l’art » ( Les Amis de l’art , p. 3). La forme biomorphique du Ruban enroule et déroule sans fin ses membres hybrides dans un cycle de croissance et de déclin perpétuels. Ce corps, terminé par l’inquiétante pince des bras et dressé au-dessus de formes hésitantes, mi-humaines, mi-animales, n’est pas sans rappeler les étranges « Baigneuses » de Picasso de 1928 ( Métamorphose I et II , Paris, Musée Picasso), ou les figures plus agressives de Giacometti de la fin des années 1920. Le Ruban unit dans un même mouvement circulaire l’activité créatrice de la nature et l’énigme de son cycle éternel. De ses courbes redoublées, l’on ignore encore quelle créature peut surgir. Comme le renouvellement rendu visible dans la fin même du ruban, la sculpture devient l’incarnation du processus vital.
Marielle Tabart
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliografía
Braque/Laurens un dialogue. Autour des collections du Centre Pompidou, Musée national d''art moderne et du Musée des beaux-arts de Lyon : Lyon, Musée des beaux-arts, 21 octobre 2005-30 janvier 2006. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 2005 (sous la dir. d''Isabelle Monod-Fontaine et Sylvie Ramond, avec Marielle Tabart) (cit. et reprod. coul. p.102) . N° isbn 2-84426-288-0
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Collection Art Moderne :[Catalogue de] La collection du Centre Pompidou/Musée national d''art moderne. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 2006 (sous la dir. de Brigitte Leal) (cit. pp. 372-372, reprod. coul. p. 373) . N° isbn 978-2-84426-317-9
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Plaisirs de France : art et culture français de la Renaissance à aujourd''hui : Bakou, musée national des Beaux-Arts, 10 mars - 6 mai 2012 ; Almaty, musée national des Beaux-Arts, 26 mai - 29 juillet 2012. - Paris, Réunion des musées nationaux - Grand Palais, 2012 (Reprod. coul. p. 193) . N° isbn 978-2-7118-5995-5
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