Intérieur, bocal de poissons rouges
[printemps 1914]
Intérieur, bocal de poissons rouges
[printemps 1914]
« Chaque fois que l’on a l’occasion de voir un tableau de Henri Matisse, il apparait plus logique, plus profond et plus beau. » (Gustave Kahn, poète et critique d'art)
En 1914, Matisse se réinstalle dans son atelier quai Saint-Michel où il renoue avec la vue de la Seine, et avec le motif de la fenêtre qui lui est cher. Ici, la fenêtre permet d'ouvrir l'atelier sur le monde extérieur au point de s'y confondre - le bleu, à peine modulé, contribue à ce « tout unifiant », et délimite le lieu d'un repli méditatif. Au centre de la composition, le bocal de poissons rouges, objet de l'atelier et univers à part entière, rejoue une ambiguïté spatiale.
Ámbito | Peinture |
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Técnica | Huile sur toile |
Medidas | 147 x 97 x 2,4 cm |
Adquisición | Legs de Baronne Eva Gourgaud, 1965 |
Inventario | AM 4311 P |
Información detallada
Artista |
Henri Matisse
(1869, France - 1954, France) |
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Título principal | Intérieur, bocal de poissons rouges |
Título antiguo | Les poissons; Le bocal aux poissons rouges |
Fecha de creación | [printemps 1914] |
Lugar de realización | Peint à Paris |
Ámbito | Peinture |
Técnica | Huile sur toile |
Medidas | 147 x 97 x 2,4 cm |
Inscripciones | S.B.G. : Henri Matisse |
Adquisición | Legs de Baronne Eva Gourgaud, 1965 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Moderne |
Inventario | AM 4311 P |
Análisis
Entre 1909 et 1913, Matisse vit et travaille à Issy. En décembre 1913, il réoccupe un appartement dans l'immeuble du 19 quai Saint-Michel, un étage au-dessous de son ancien atelier1. Intérieur, bocal de poissons rouges est certainement peint durant les premières semaines de réinstallation (entre décembre 1913 et le début du printemps 1914) puisque le tableau est reproduit dès le 15 mai 1914 dans le numéro 24 des Soirées de Paris, la revue éditée par Apollinaire depuis 1912.
Quelques phrases d'une lettre à son ami Simon Bussy, datée du 26 janvier 19142, éclairent l'état d'esprit de Matisse devant ce paysage parisien retrouvé : « C'est un grand plaisir pour nous d'avoir de nouvelles sensations dans un décor familier. J'y travaille et ne regrette pas de ne pas avoir quitté Paris ». Matisse avait, en effet, passé une partie des deux hivers précédents à Tanger, et avait même envisagé un troisième séjour. Des « nouvelles sensations » découlent plusieurs oeuvres exceptionnelles, Intérieur, bocal de poissons rouges (MNAM), mais aussi les deux Vues de Notre-Dame3 de dimensions comparables qui lui succèdent immédiatement, et montrent l'autre moitié de la vue de la fenêtre du 19 quai Saint-Michel. Et encore, dans les années qui suivent, L'Atelier, quai Saint-Michel (1916, The Phillips Collection, Washington; p. 50) et Le Peintre dans son atelier (1916-1917). Ces deux dernières toiles, de mêmes dimensions et cadrées de façon identique forment avec Intérieur, bocal de poissons rouges un triptyque parisien bleu, noir, gris et ocre, plus austère mais aussi monumental que le triptyque marocain du Musée Pouchkine de Moscou.
La toile du MNAM se trouve, par ailleurs, au point de conjonction privilégié entre deux séries, cette série à 'Intérieurs, ouverts à la lumière réverbérée par le fleuve, et la série des poissons rouges4, soit à la confluence des deux thèmes — fenêtres et aquariums — par lesquels, insiste Pierre Schneider5, Matisse a choisi d'exprimer sa « hantise de la transparence ».
On peut tenter de préciser la succession chronologique des toiles où se tressent ces thèmes essentiels. Intérieur, bocal de poissons rouges — fenêtre et poissons — précède Les Poissons rouges, automne 1914 qui a appartenu à Jacques Doucet, puis à Samuel Marx avant d'entrer au Museum of Modern Art de New York. Un troisième thème intervient dans ce dernier tableau, également essentiel chez Matisse (comme chez Picasso), celui du peintre lui-même, présent ici uniquement par la palette et sa main qui la tient. Matisse écrit à Camoin6 en 1914 ( ? ) : «... Marquet et moi avons fini par nous remettre au travail — un tableau, c'est mon tableau des Poissons rouges que je refais avec un personnage qui a la palette à la main et qui observe (harmonie brun-rouge). » Le tableau dont il est question est sûrement le tableau Doucet mais annonce la composition du Peintre dans son atelier (1917), comme le donne à penser le croquis qui illustre la lettre à Camoin et qui montre un personnage assis, la palette à la main. Quoi qu'il en soit, ce texte établit la corrélation la plus étroite entre les deux tableaux « à poissons rouges et fenêtre » et les deux tableaux « à modèle et atelier »: L'Atelier, quai Saint-Michel (1916) de Washington, et Le Peintre dans son atelier (1917) du MNAM.
Intérieur, bocal de poissons rouges apparaît comme une des plus complexes et somptueuses méditations de Matisse sur l'espace, sur l'intérieur et l'extérieur, sur le repli et l'ouverture, sur l'opacité et la transparence, sur le peintre dans le monde. Au premier regard, ces notions difficilement conciliables sont rendues équivalentes par la couleur, le bleu profond, modulé, unifiant, présent même quand il est recouvert par d'autres couleurs. Au centre de la toile, et au milieu de l'espace intérieur est placé le bocal transparent et cylindrique (posé sur un tabouret matérialisant un espace cubique) : emblème géométrique, certes, et symbole de la traversée du regard, redoublant la métaphore de la fenêtre, mais aussi microcosme contenant un fragment du vivant — sous la forme des deux taches cramoisies qui signifient les poissons rouges — de même que l'espace méditatif de l'atelier est contenu dans le monde extérieur qui suit son chemin de l'autre côté de la fenêtre et de la Seine. Jack Flam7 fait remarquer à ce propos que le croquis du « personnage qui a la palette à la main et qui observe » est dessiné au dos d'une carte postale représentant Saint Jérôme dans son cabinet de travail, gravé par Albrecht Durer, et que cette image du saint reclus, entouré des symboles de la culture et assis près d'une fenêtre qui ne révèle rien du monde extérieur, n'est pas sans rapport avec le sujet du tableau envisagé.
Cette toile importante aurait été destinée à la collection Chtchoukine8, par suite de la guerre, est restée chez Matisse. Elle est reproduite dès mai 1914 dans Les Soirées de Paris, exposée en 1915 à New York (à la Montross Gallery) et reproduite en couleurs dans le catalogue. Elle passe ensuite à la galerie Paul Rosenberg (cliché n° 1 106) et y est achetée (vers 1920 ? avant 1931 en tous cas) par le baron et la baronne Gourgaud.
Intérieur, bocal de poissons rouges a toujours — évidemment — attiré l'attention des critiques, qu'il s'agisse de McBride9: « Au contraire les lignes de forces, si simplement qu'elles soient indiquées, sont toujours « peintes » et équilibrées par les masses de couleur. L'œuvre la plus mémorable, dans cette catégorie, qui soit jamais venue à New York, est un grand tableau de « poissons rouges », montré chez Montross, retourné ensuite à Paris et qui orne probablement quelque collection privée française. Il est magnifique. » — ou d'Alfred Barr, qui écrit à la baronne Gourgaud10 en 1952 : «... Puis-je exprimer l'espoir que le merveilleux Matisse, Interior with goldfish, puisse rejoindre un jour la collection du Musée11. Vraiment je voudrais vous demander de me faire savoir si vous seriez disposée à le vendre, car j'ai en tête un ou deux acheteurs qui pourraient éventuellement le léguer au Musée. J'espère que ce tableau n'est pas inévitablement destiné au Louvre. »
Intérieur, bocal de poissons rouges, pourtant, a été légué (avec d'autres importants tableaux de Bonnard, Léger, Picasso...) aux Musées nationaux.
Isabelle Monod-Fontaine
Notes :
1. Matisse avait occupé à cette adresse un premier atelier, sous les toits et sans vue, en 1891. Puis de 1892 à 1908, un atelier avec vue sur le pont Saint-Michel et Notre-Dame situé au 5e étage de l'immeuble (repris ensuite par Marquet).
2. Lettre à Simon Bussy, 28 janvier 1914, Bibliothèque centrale du Musée du Louvre, Paris.
3. Notre-Dame, 1914 (147 X 98 cm, Kunstmuseum, Soleure, Fondation Dübi-Müller) et Vue de Notre-Dame, 1914 (147,3 x 94,3 cm, The Museum of Modern Art, New York).
4. Liste chronologique des tableaux sur ce thème (et références des reproductions dans Alfred H. Barr, Matisse, his Art and his Public, New York, The Museum of Modern Art, 1951 : Poissons rouges et sculpture, 1912 (Statens Museum for Kunst, Copenhague, collection Rump), p. 348; Poissons rouges, 1912 (Musée Pouchkine, Moscou, collection Chtchoukine), p. 376; Poissons rouges et sculpture, 1912 (collection particulière, New York) p. 164; Café maure, 1912 (Musée Pouchkine, Moscou, collection Chtchoukine), p. 388; Intérieur, bocal de poissons rouges, 1914 (Musée national d'art moderne, Paris), p. 396; Poissons rouges, 1914 (The Museum of Modern Art, New York), p. 168; Femme devant un aquarium (The Art Institute of Chicago, Chicago), p. 436.
5. Pierre Schneider, introduction au catalogue Henri Matisse. Exposition du centenaire, Paris, Grand Palais, avril-septembre 1970, p. 36 : « Deux thèmes, l'un particulier à Matisse, l'autre assez commun dans l'histoire de la peinture, mais exploré par lui de façon profondément originale, expriment au niveau du sujet cette hantise de la transparence. Le premier, ce sont les poissons rouges. Simples balafres cramoisies, ils symbolisent le choc visuel, le coup de gong de la couleur qui ébranle la conscience du peintre et, s'élargissant de proche en proche, fait vibrer l'espace tout entier. Et comme le tableau est un transparent entre la subjectivité de l'artiste et l'objectivité du modèle, l'espace de l'aquarium se résout dans celui de la pièce ou du jardin... L'autre thème, fréquent dans l'œuvre de Matisse au point qu'on peut le qualifier d'obsessionnel, est celui de la fenêtre ou de la porte-fenêtre. Échangeur par excellence entre intérieur et extérieur, elle est le symbole prédestiné du rôle d'intermédiaire entre le peintre et le modèle, entre la vision de l'artiste et l'œil du spectateur, que Matisse assignait au tableau. »
6. Danièle Giraudy, « Correspondance Henri Matisse- Charles Camoin », établie par Danièle Giraudy, in Revue de l'Art, n° 12, Revue de l'Art, n° 12, 1971, p. 19.
7. Jack Flam, The Man and his Art, 1869-1918, Londres, Thames and Hudson, Ltd, 1986, pp. 376, 378, 380.
8. Ce fait nous a été confirmé par Madame Duthuit (communication écrite, mai 1976) mais nous n'avons pu retrouver aucun document permettant de l'étayer, ni à Moscou, ni auprès de la fille de Chtchoukine.
9. Henry Mc Bride, Henri Matisse, New York, Alfred A. Knopf, 1930, p. 20.
10. Lettre d'Alfred Barr à la baronne Gourgaud, 4 décembre 1952. Archives de la Fondation Gourgaud, New York.
11. Il s'agit bien évidemment du Museum of Modern Art, New York.
Bibliographical references :
Les Soirées de Paris, n° 24 , 1914
Charles Vildrac, « Henri Matisse », in Das Kunstblatt, n° 7, juillet 1921
Henry Mc Bride, Henri Matisse, New York, Alfred A. Knopf, 1930
Alfred C. Barnes, Violette de Mazia, The Art of Henri Matisse, New York, Scribner, 1933
Jean H. Lipman, « Matisse Paintings in the Stephen Clark Collection »,in Art in America, vol. XXII, octobre 1934
Isaac Grünewald, Matisse och Expressionismen, Stockholm, Wahlström & Widstrand, 1944
Alfred H. Barr, Matisse, his Art and his Public, New York, The Museum of Modern Art, 1951
Gaston Diehl, Henri Matisse, Paris, Éditions Pierre Tisné, 1954
Jacques Lassaigne, Matisse, Genève, Editions d'art Albert Skira, 1959
Bernard Dorival, « Musée national d'art moderne — Le legs Gourgaud », in La Revue du Louvre, n° 2, pp. 93-102, 1967
Jean Guichard-Meili, Henri Matisse, son œuvre, son univers, Paris,Fernand Hazan, 1967
Giuseppe Marchiori, « Evoluzione di Matisse », in L'Arte Moderna, vol. X, n° 83 , 1967
Gaston Diehl, Henri Matisse, Paris, Nouvelles Éditions Françaises, 1970
André Fermigier, « Un barbare exquis », in Le Nouvel Observateur, 20 avril 1970
Pierre Schneider, introduction au catalogue Henri Matisse. Exposition du centenaire, Paris, Grand Palais, avril-septembre , 1970
Libor Sir, « Paris brûle-t-il ? », in L'Œil, n° 192, pp. 14-15 , décembre 1970
XXe siècle, numéro spécial : « Hommage à Henri Matisse », 1970
Louis Aragon, Henri Matisse. Roman, Paris, Gallimard , (2 vol.) , 1971
André Fermigier, « Matisse et son double »,in Revue de l'Art, n° 12, 1971
Sandra Orienti, Henri Matisse, Florence, G.C. Sansoni, 1971
Jack D. Flam, Matisse on Art, Londres, Phaidon Press, 1973
Junichi Watanabe, Chuji Ikegarni, Shuji Takashina, Matisse, Tokyo, Chuokoron-sha, 1973
Jean Laude, « Les ateliers de Matisse », in Colôquio Arles, n° 18, juin 1974
Gérard Négréanu, « Le Musée national d'art moderne », in Créé, n° 46, janvier-février 1977
Isabelle Monod-Fontaine, Matisse, Paris, « Collections du Musée national d'art moderne », Centre Georges Pompidou, 1979. Le présent ouvrage en est la deuxième édition revue et augmentée
Pierre Schneider, Matisse, Paris, Flammarion, 1984
Jack Flam, The Man and his Art, 1869-1918, Londres, Thames and Hudson, Ltd, 1986
La Collection du Musée national d'art moderne, Paris, Centre Georges Pompidou, 1986
Source :
Extrait du catalogue Œuvres de Matisse, catalogue établi par Isabelle Monod-Fontaine, Anne Baldassari et Claude Laugier, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 1989
Análisis
En décembre 1913, Matisse revient occuper un appartement au quatrième étage de l’immeuble du 19, quai Saint-Michel, au-dessous de l’atelier où il avait travaillé de 1892 à 1908. Des « nouvelles sensations » éprouvées dans ce « décor familier » (lettre de Matisse à Simon Bussy, 26 janvier 1914) découle une série de toiles particulièrement importantes, mettant en scène la haute fenêtre qui donne sur la Seine et l’île de la Cité. Cet « extérieur » très parisien est mis en synergie avec le thème de l’intérieur-atelier dans au moins quatre toiles : la première est Intérieur, bocal de poissons rouges, peinte début 1914 (elle est reproduite dès le 15 mai dans le no 24 des Soirées de Paris, la revue éditée par Apollinaire). Puis viennent Poissons rouges et palette (automne 1914), Le Peintre dans son atelier (hiver 1916-1917), et L’Atelier du quai Saint-Michel (fin 1916-printemps 1917). Dans ces toiles semblablement verticales, la structure géométrique se fait très présente, et subtilement complexe. Chaque fois la fenêtre, elle aussi rectangulaire, et en quelque sorte homothétique au tableau, est placée de biais sur la moitié droite : l’atelier est vu comme une boîte, dont l’une des parois, transparente, laisse entrer la lumière, et ouvre la vue sur le fleuve, le pont, et les bâtiments situés de l’autre côté. Dans le premier tableau de la série, en contrepoint au strict dispositif des verticales qui découpent l’espace en longues rayures, et à l’empilement des angles et des rectangles, Matisse a disposé au centre de sa composition le bocal cylindrique contenant deux taches cramoisies, les poissons rouges, et au premier plan une coupe emplie d’un vert liquide. Ces deux motifs, comme la modulation des bleus répandus sur toute la surface de la toile, évoquent le Maroc et le troisième séjour, prévu pour l’hiver 1913-1914, auquel Matisse a finalement renoncé. Le bleu profond, unifiant, travaillé sur des gris et des verts, renvoie les reflets du ciel et de l’eau jusqu’à l’intérieur du bocal transparent, petit monde flottant et captif, de même que le monde intérieur de l’artiste est perméable à la lumière de la Seine, même s’il en est séparé par une vitre. Cette méditation sur l’espace, sur l’intérieur et l’extérieur, sur le repli et l’ouverture, somptueusement peinte, était destinée originellement à la collection de Sergeï Chtchoukine.
Est-ce pour cette raison que Matisse, au retour de Collioure où il est allé passer quelques semaines en septembre 1914, après l’ébranlement de la déclaration de guerre, entreprend une seconde version ? « C’est mon tableau des Poissons rouges que je refais avec un personnage qui a une palette à la main et qui observe (harmonie brun-rouge) », écrit-il à Camoin (Danièle Giraudy, « Matisse-Camoin », Revue de l’art, no 12, 1971, p. 19). Poissons rouges et palette, encore plus dépouillée, poussée aux limites de l’abstraction, est barrée comme par un crêpe funèbre, d’une large bande noire centrale.
Cette seconde version, l’une des œuvres les plus grandioses de Matisse, a été achetée par Jacques Doucet, sur les conseils d’André Breton ; elle est maintenant conservée au MoMA à New York. La première version, du fait de la guerre, n’a pas rejoint la collection de Chtchoukine. Elle a été achetée, dans les années 1920, par le baron Gourgaud, et léguée au Musée en 1965, comme d’autres chefs-d’œuvre de sa collection.
Isabelle Monod-Fontaine
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliografía
Moskva Pariz 1900-1930 : Moscou, Musée Pouchkine, 3 juin-4 octobre 1981. - Moskva : Sovetskij hudoznik, 1981 (2 volumes : vol. 2 ne contient que des illustrations en N&B et en couleur) (reprod. coul. n.p. (daté "1914" ; vol. 2))
MONOD-FONTAINE (Isabelle), BALDASSARI (Anne), LAUGIER (Claude). - Matisse. Oeuvres de Henri Matisse dans les collections du Musée national d''art moderne. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 1989 (cat. n° 9 cit. p. 38-40 et reprod. coul. p. 39) . N° isbn 2-85850-390-7
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Lebovici (Elisabeth) et Peltier (Philippe).- "Lithophanies de Matisse", in Les Cahiers du Musée national d''art moderne, automne 1994, n°49 (cit. p. 8, 29, 38 et reprod. p. 9) . N° issn 0181-1525-18
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Gaussen (Frédéric).- Le 5e arrondissement vu par les peintres - Paris : Adam Biro, 1998 (cit. p. 32 et reprod. coul. p. 33) . N° isbn 2-87660-216-4
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Matisse, la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d''art moderne : Lyon, Musée des Beaux-Arts, 2 avril-28 juin 1998. - Paris : éd. Centre Pompidou (sous la dir. de Claude Laugier, Isabelle Monod-Fontaine et Philippe Durey) (cit. et reprod. coul. p. 30) . N° isbn 2-85850-946-8
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Henri Matisse : Four Great Collectors : Copenhague, Statens Museum for Kunst, 1999 (cit. p. 89, 172 et reprod. fig. 18 p. 89. fig. 50 p. 172 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 87-7551-142-8
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Matisse : Processus / Variation : Tokyo, Musée national d''art occidental, 10 septembre-12 décembre 2004. - Tokyo : Kokuritsu Seiyo Bijutsukan , 2004 (sous la dir. d''Isabelle Monod-Fontaine, Masayuki Tanaka et Chika Amano) (cat. n° 75 cit. p. 160 (en japonais) et reprod. coul. p. 161) . N° isbn 4-906536-28-x
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Collection Art Moderne :[Catalogue de] La collection du Centre Pompidou/Musée national d''art moderne. - Paris : Editions du Centre Pompidou, 2006 (sous la dir. de Brigitte Leal) (cit. et reprod. coul. p. 444) . N° isbn 978-2-84426-317-9
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Juan Gris. Rimes de la forme et de la couleur : Sète, Musée Paul Valéry, 24 juin-31 octobre 2011.- Souyri, Editions Au fil du temps, 2011 (cit. p. 27, 29 et reprod. coul. p. 28 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-918298-07-6
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Matisse, in search of true painting : New York : The Metropolitan Museum of Art, 4 décembre 2012-17 mars 2013 (cat. n° 26 cit. p. 78, 83, 208 et reprod. coul. p. 80) . N° isbn 978-1-58839-467-5
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Matisse : paires et séries : Paris, Centre Pompidou, 7 mars-18 juin 2012 (sous la dir. de Cécile Debray) (cit. p. 87, 90-92, 273 et reprod. coul. p. 88) . N° isbn 978-2-84426-555-5
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Matisse en son temps. Exposition organisée par le Centre Pompidou avec la participation de collections suisses : Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 20 juin-22 novembre 2015 (sous la dir. de Cécile Debray) (cit. p. 64, 66, 141 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-88443-155-2
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Icônes de l''art moderne. La collection Chtchoukine : Paris, Fondation Louis Vuitton, 22 octobre 2016- 20 février 2017.- Paris : Editions Gallimard / Fondation Louis Vuitton, 2016 (cit. p. 434 et reprod. coul. p. 275, 466) . N° isbn 978-2-07-269273-4
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Matisse, comme un roman : Paris, Centre Pompidou, Musée national d''art moderne, 21 octobre 2020-22 février 2021 [initialement prévu 13 mai-31 août 2020]. - Paris : éd. Centre Pompidou, 2020 (sous la dir. d''Aurélie Verdier) (reprod. coul. p. 101) . N° isbn 978-2-84426-872-3
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Matisse : Life and Spirit. Masterpieces from the Centre Pompidou, Paris : Sydney, Art Gallery of New South Wales, 20 novembre 2021-13 mars 2022. - Sydney/Paris : Art Gallery of New South Wales/Centre Pompidou, 2021 (sous la dir. d''Aurélie Verdier, Justin Paton et Jackie Dunn) (cat. n° 28 cit. p. 37, 99, 235, 237 et reprod. coul. p. 103) . N° isbn 9781741741537
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Henri Matisse : The Colour of Ideas. Masterpieces from the Centre Pompidou, Paris : Budapest, Museum of Fine Arts, 30 juin-16 octobre 2022. - Paris/Budapest : éd. Centre Pompidou/Museum of Fine Arts, 2022 (sous la dir. d''Aurélie Verdier et David Fehér) (cat. n° 33 cit. p. 67-68, 152 et reprod. coul. p. 156) . N° isbn 978-615-5987-85-4
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Matisse in the 1930''s : Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, 20 octobre 2022-29 janvier 2023 // Paris, Musée de l''Orangerie, 28 février-29 mai 2023 // Nice, Musée Matisse, 23 juin-24 septembre 2023. - Philadelphie/Paris/Nice : Philadelphia Museum of Art/Musée de l''Orangerie/Musée Matisse, 2022 (reprod. p. 37 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-0-87633-299-3
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Matisse. Cahiers d''art - Le tournant des années 1930 : Paris, Musée de l''Orangerie, 28 février-29 mai 2023 // Nice, Musée Matisse, 23 juin-24 septembre 2023. - Paris : RMN-Grand Palais, 2022 (sous la dir. de Matthew Affron, Cécile Debray et Claudine Grammont) (reprod. p. 37 (oeuvre non exposée)) . N° isbn 978-2-7118-7927-4
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Henri Matisse. The path to color : Tokyo, Metropolitan Art Museum, 27 avril-20 août 2023. - Tokyo : The Asahi Shimbun, 2023 (sous la dir. d''Aurélie Verdier et Tomoko Yabumae) (cat. n° 22 cit. p. 233-235, 251 et reprod. coul. p. 45, reprod. fig. 3 p. 200)